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Fiche de lecture sociologique de: FALQUET Jules, 2008, De gré ou de force. Les femmes dans la mondialisation. Paris, La Dispute.

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Par   •  29 Mars 2017  •  Fiche de lecture  •  2 117 Mots (9 Pages)  •  973 Vues

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FICHE DE LECTURE

M. BERNARDOT – Concepts clés 1

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Ouvrage choisi : FALQUET Jules, 2008, De gré ou de force. Les femmes dans la mondialisation. Paris, La Dispute.

Introduction

        Cet ouvrage de 195 pages est écrit par Jules Falquet et se base sur une bibliographie considérable allant de 1885 à 2008, en insistant tout de même sur les écrits de ces trente dernières années.

        L’auteur est une doctorante en sociologie qui est chargée de cours à l’institut des hautes études d’Amérique Latine depuis 2003. Sa thèse obtenue en 1997 était : « Femmes, projets révolutionnaires, guerre et démocratisation : l’apparition du mouvement des femmes et du féminisme au Salvador (1970-1994) ». Par la suite, ses premiers travaux portaient sur la scolarisation des femmes indiennes du Chipas, puis sur la participation des femmes au projet révolutionnaire armé au Salvador. Aujourd’hui, les recherches de Jules Falquet sont sur les résistances collectives à la mondialisation néolibérale et ses conséquences.

        On peut dire que ces différentes recherches et expériences l’ont mené à se spécialiser vers une sociologie que je nommerais la « sociologie des opprimés ». Au travers de l’ouvrage De gré ou de force, des femmes dans la mondialisation, cette sociologue traite le point de vue des femmes dans le phénomène de la mondialisation. On peut appuyer ces dires en citant l’introduction de l’ouvrage qui dit que « ce livre s’appuie sur plus de quinze années de travail, d’observation, de participation, de lectures et de discussion, dont plusieurs passées en Amérique Latine et aux Caraïbes (…) et dans différents pays d’Amérique Centrale ».

        Ce livre traite trois grandes idées importantes selon Jules Falquet. Premièrement, la mondialisation néolibérale n’atténue pas les inégalités entre les différentes ethnies, entre les différents peuples, entre les genres. Deuxièmement, cette même mondialisation nous est imposée, notamment par la force de l’économie. Troisièmement, l’auteur parle de la force de persuasion de cette mondialisation qui se construit autour d’un « consensus idéologico-politique légitimant ».

Dans une dernière partie conclusive, Jules Falquet aborde les mouvements sociaux féministes qui apportent des remises en causes ainsi que des alternatives réflexives à cette mondialisation.

        Afin de ne pas perdre le lecteur de ma fiche de lecture, je suivrais la chronologie de l’ouvrage. C’est-à-dire que je traiterais le livre du premier chapitre jusqu’au cinquième et dernier chapitre.

Pour plus de détails, l’ordre de ma fiche de lecture sera le suivant : la première partie parlera des « points de repères pour l’analyse de la mondialisation néolibérale » ; la deuxième partie portera sur « les hommes en armes et les femmes de services » ; la troisième partie abordera sur « le développement et la participation selon les institutions internationales » ; la quatrième partie approfondira les « chiffres, concepts et stratégies du développement néolibéral » ; enfin la cinquième et dernière partie traitera de « trois questions aux mouvements sociaux progressistes ».  

        Ces analyses et interprétations chronologiques de l’ouvrage constitueront la première partie de ma fiche de lecture. La deuxième partie, quant à elle, portera sur l’intérêt sociologique que le livre peut apporter dans son domaine. Cette deuxième partie se conclura par des critiques sociologiques de l’ouvrage en apportant mon opinion personnelle, puis en décrivant les limites sociologiques que le texte comporte.

I/ Analyses et interprétations chronologique de l’ouvrage.

1/ Chapitre 1 : points de repères pour l’analyse de la mondialisation néolibérale.

        Au sein de ce premier chapitre, Jules Falquet aborde trois points différents. Elle se pose des questions du type de mondialisation qui peut toucher son public, soit les femmes dans cet ouvrage-ci. Elle aborde ensuite la dimension économique, puis les différentes recompositions politiques de ce même champ.

        Pour résumer ce premier chapitre, je peux comprendre que l’auteure décrit la mondialisation néolibérale, et plus précisément le Welfare State. Elle dit que le démantèlement de cet Etat providence provoque des conséquences particulières pour les femmes. En effet, l’auteure appuie le fait qu’une majorité des femmes sous-qualifiées font preuve d’une mobilité vers les métropoles ; lieux assurant des emplois diverses, variés et en quantités supérieures aux périphéries des métropoles.

        En abordant les législations sur le droit du  travail, Jules Falquet pense que ces dernières favorisent le travail à la fois précaire et dévalorisé. En continuant sur ce sujet, l’auteure laisse comprendre que la mondialisation néolibérale produit une quantité de main d’œuvre importante. Cette main d’œuvre étant principalement composée des femmes qui représentent une volonté, un désir, de travailler. Cette représentation féminine est surtout rurale puisque les populations urbaines sont d’ores et déjà en situation de travail, du fait de leur proximité avec les lieux de travails disponibles.

        Pour conclure sur ce premier chapitre, je peux dire que la mondialisation néolibérale s’effectue à l’échelle mondiale. Enfin, la production des flux migratoires féminins s’effectue de plus en plus à cette même échelle internationale.

2/ Chapitre 2 : les hommes en armes et les femmes de services.

        Au sein de ce deuxième chapitre, Jules Falquet décrit le marché du travail en appuyant sur la dialectique des sexes. Ce chapitre comprend aussi la pensée de l’auteure sur la violence et le contrôle néolibéral.

        Les nouveaux marchés du travail féminins sont surtout dans le champ du service. Les femmes sont plus présentes dans ce secteur de travail alors que les hommes, quant à eux, sont davantage nombreux dans le « travail en arme ». L’auteure aborde plus précisément le travail des femmes. Elle parle des activités associées au sexe comme la prostitution ou la pornographie notamment. La mondialisation et le capitalisme ne permettent pas de négliger une dimension importante, celle du développement économique à l’espace international. Cette économie mondialisée est en partie définit par l’internationalisation de la traite des femmes.

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