Fiche de lecture : Khalat

Fiche de lecture : Khalat

• biographie de l’illustratrice :

Giulia Pex est née en 1992 dans la province de Milan.

Après des études de photographie à l'Istituto Italiano di Fotografia, où elle

expérimente le mélange des genres, mêlant ses clichés au dessin, elle se forme

à la bande dessinée à la prestigieuse Scuola del Fumetto de Milan où elle décide

de se consacrer entièrement à l'illustration.

Les éditions Presque Lune publie Khalat le 31/01/2020 illustrée par Giulia Pex et traduit de l’italien par Laurent Lombard. Khalat est adapté d’une histoire de Davide Coltri tiré du recueil d'histoires Dov'è casa mia. Par ailleurs, les lignes nettes au crayon et aquarelles légères contribuent à donner vie au récit, dans lequel trouble et tranquillité trouvent leur place et coexistent pacifiquement. Giulia Pex illustre avec une grande sensibilité les yeux, les mains et les gestes qui sont dessinés avec un trait délicat et un souci du détail ce qui donne à cette histoire toute sa profondeur.

• Nature du texte :

Khalat est une bande-dessiné sous la forme d’un album avec 116 pages reliées entre elles par un fil.

• Registre :

Khalat est une bande-dessiné inspirée d’une histoire vraie dans laquelle est décrite non seulement les guerres civiles et les actes de terrorisme mais aussi la solidarité, la résistance et l'espoir de construire une vie différente. Elle mélange les registres lyrique et pathétique qui cherchent à émouvoir le lecteur et l’inspirer des émotions très fortes et tristes.

• Résumé :

À partir de mars 2011, au moment du début du printemps arabe, Khalat, une jeune femme kurde syrienne, quitte sa ville natale pour intégrer l'université de Damas. Là-bas elle est passionnée par les poètes comme Prévert cependant le déclenchement de la guerre civile détruit ses rêves. Elle s'enfuit avec ses parents et Kawa, le fils de son frère Mushen, à travers sept pays ( Syrie, Turquie, Grèce, Macédoine, Serbie, Hongrie et Autriche) et plusieurs camps de migrants pour trouver finalement refuge en Allemagne. Quant à son frère, il est envoyé dans l’armée combattre les rebelles à Homs et, est malencontreusement tué au cours d’une manifestation pour faute d’ordre de tirer sur la foule.

Au cours de sa fuite, Khalat et sa famille voyageaient très légèrement seulement avec l’essentiel de la vie (par exemple : une lampe torche, un réchaud à gaz, un paquet de riz…). De plus, elle fait la rencontre de Ibrahim qui deviendra ensuite son mari. Leur voyage était périlleux, il y avait du danger à chaque moment : ils devaient se cacher et échapper à la police, des terroristes et des soldats turcs e prenant des moyens de transport étroits, remplis mais surtout dangereux : fourgon, bateau pneumatique, train et même à pied, à des heures étranges souvent la nuit.

À présent, Khalat et sa famille continuent leur vie en

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