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Fiche de lecture - Gocéné.

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Par   •  7 Décembre 2016  •  Fiche de lecture  •  2 138 Mots (9 Pages)  •  700 Vues

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ANTONIAK                                                                                             1er S2

Charlotte

Fiche de lecture

Note

Observations


        I. Résumé

Je m’appelle Gocéné, je suis un vieux Kanak, accompagné d'un ami occidental nommé Caroz. Nous rejoignons en voiture la Tribu de Tendo quand nous sommes arrêtés à un barrage par un rebelle armé. Je prends la décision de descendre de voiture, tandis que Caroz fait demi-tour pour partir. Je décide alors de raconter à Kali et Wathiok, ce qui nous sommes arrivé à Caroz et moi à Pari, et les circonstances de notre rencontre.
        Un jour, j’ai été désigné avec d’autres camarades pour partir en France, pour représenter les miens à l’exposition Coloniale qui se déroulait au zoo de Vincennes, à Paris en 1931. Le voyage se déroula dans des conditions déplorables. Une fois sur les lieux, nous avons été placés, tels des animaux sauvages, maltraités, où un village Kanak a été reconstitué. Nous avons été dressés comme des bêtes... C’est alors qu’en pleine journée, Grimaut, l’adjoint du haut-commissaire frappe à la porte de son supérieur pour lui annoncer que tous les crocodiles sont morts. Grimaut contraint de trouver une solution, décida de faire venir des crocodiles d’un cirque d’Allemagne en échange de trente Canaques mais ça je n’étais pas au courant au début. Soudain le chef des gardiens appela les trente Canaques inscris sur la liste, mais un problème est survenu. Minoé, la fille dont j’avais fait la promesse de veiller sur elle, était appelée. J’ai alors tenté de m’interposer en vain. Suite à ça, j’ai pris la décision de m’enfuir pour retrouver Minoé, Badimoin mon ami, décidait de m’accompagner.

Dans la nuit qui a suivi, nous nous sommes échappés du zoo, et nous nous sommes retrouvés à Paris. Les sirènes de polices nous faisaient peur, à Badimoin comme à moi. Lorsque nous les entendions, nous avons été dans un restaurant pour nous réfugier. En sortant, il pleuvait fort, nous avons donc été dans un tunnel de métro. J’annonçais à Badimoin qu’il fallait retourner au zoo pour faire parler le gardien. Interrogé de force, il nous avoue que Minoé ainsi que les autres ont été enlévés et devaient prendre le train pour aller travailler dans un cirque en l’Allemagne mais qu’avant ils séjournaient dans un dortoir à Paris. Nous nous sommes précipité au dortoir, mais l’apparition de soldat nous a obligé de quitter les lieux. Nous avions quand même trouvé une trace de Minoé. Badimoin et moi allions ensuite à la gare et malheureusement, il était déjà trop tard… Sous nos yeux, le train venait de quitter la gare. La police était à notre poursuite mais grâce à la complicité de Fofana, un homme qui nettoyait les couloirs du métro, nous avons pu y échapper. En effet, Fofana nous a réfugié dans son local et nous a même donné de la nourriture. Un moment après, nous avons décidé de retourné au zoo pour avoir une discussion avec les responsables.

 A peine le temps de parler avec le directeur que tout à coup, des policiers ont encerclé le bureau. Nous avons tenté de nous enfuir, en vain. Mon ami Badimoin a été abattu. Je me disais que j’allais connaitre le même sors lorsqu’un blanc s’est interposé, c’était Caroz. Sans lui je serais surement décédé. Caroz et moi avons été arrêté et emprisonné.

Et c’est après la mort de sa femme que Caroz est venu en Nouvelle Calédonie, et il n’est plus jamais reparti. Minoé elle, m’attend à Tendo.

II. Les personnages.

  • Gocéné, vieux Kanak : c’est le personnage principal de ce livre. C’est le futur mari de Minoé. Il est très courageux. On peut le voir lorsqu’il affronte les policiers qui le recherchent. Il est prêt à tout pour retrouver Minoé, il est fidèle, il ne laisse jamais tomber Badimoin qui par exemple a peur de se réfugier dans le métro.
  • Badimoin : C’est le meilleur ami de Gocéné et le cousin de Minoé. Il est présent avec Gocéné tout au long du livre. Il n’hésite pas à accompagner Gocéné pour retrouver Minoé. Il aide Gocéné à ne pas baisser les bras, il le soutient, le remotive. Malheureusement, il sera fusillé par les soldats et décèdera.
  • Fofana un africain modeste qui nettoie les couloirs du métro C’est lui qui sauve Gocéné et Badimoin en les cachant dans son local. C’est un homme très généreux, il n’hésite pas une seule seconde à leur venir en aide, et leur donnera même à manger ainsi qu’à boire. Il leur indique également la direction à suivre pour se rendre à la gare.

Ces trois personnages sont noirs de peau.

  • Caroz : homme blanc ayant pris la défense de Gocéné après la mort de Badimoin. Il a sauvé la vie à Gocéné en s’interposant aux forces de l’ordre faisant éviter le coup de feu. Suite à ça, il est allé en prison.  Caroz est allé s’installer en Nouvelle-Calédonie après la mort de sa femme, et n’est plus jamais reparti. Depuis, lui et Gocéné sont amis.

Les personnages d’arrières plan :

Albert Pontevigne : le haut-commissaire.

Grimaut : C’est lui qui prend annonce au haut-commissaire que les crocodiles sont morts et prend la décision de faire venir des crocodiles d’Allemagne en échange de trente Canaques.

Wathiok et Kali : C’est à eux que Gocéné raconte son histoire.

                 III. Etude thématique.

Tout au long du livre des thèmes sont présents. En effet le racisme est très présent dans le récit. Mais ce n’est pas le seul thème, il y a également l’amour et l’amitié, ainsi que la colonisation.

La colonisation :  Ce thème est présent à travers l’Exposition coloniale de 1931. L’auteur nous raconte le déroulement du voyage en bateau, et dans quelles conditions les Canaques sont traités. « Nous avons embarqué le 15 janvier 1931 » (l.29) ; « plusieurs d’entre nous ont contracté la malaria » (l.32) ; « L’équipage a jeté leurs corps à la mer » (l.35). Sachant que c’est une histoire vraie, ça nous sensibilise et ça nous touche.

Le racisme : Les hommes blanc traitent les Canaques comme des animaux, alors qu’ils sont tout aussi civilisés. « Au cours des jours qui ont suivi, des hommes sont venus nous dresser, comme si nous étions des animaux sauvages. » (l.68) ; « il fallait aller se baigner et nager dans une retenue d’eau en poussant des cris de bêtes. » (l.76) On comprend tout de suite que les blancs les considèrent comme des « moins que rien »

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