Fiche d'exercice français

De nos jours être seul avec tous représente une part de réalité dans la vie en société. Dans le temps cela a déjà été constaté.

« Moi seule, et c’est assez ! ». Ses propos sont ceux de deux personnages féminins de la littérature française : Médée, personnage éponyme de la tragédie de Jean Racine publiée en 1635 et la duchesse de Langeais, personnage également éponyme du roman d’Honoré de Balzac paru deux siècles plus tard.

Cette suffisance traduit l’égoïsme de ces deux protagonistes.

Seuls avec tous, c’est aussi le thème de l’essai du philosophe Olivier Renaud, Solitude volontaire, paru en 2017. Selon lui, la solitude permet de mieux participer à la vie sociale. Pour lui, la solitude est bénéfique, elle permet même de ramener l’individu vers la société. La solitude permet de mieux vivre avec les autres.

Cette conception philosophique était déjà présente au XVIème siècle chez Montaigne. Ce dernier aimait la solitude car elle lui permettait de « savoir être soi ». Pour lui, il faut quitter régulièrement et momentanément la société (et non se couper de la société) afin d’être soi-même. « Plions bagage, prenons de bonne heure congé de la compagnie… La plus grande chose du monde, c’est de savoir être à soi. Il est temps de nous dénouer de la société.

Le philosophe américain Thoreau développait cette théorie au XIXème siècle. Pour lui, la solitude éloigne l’homme de la société (mais ne le coupe pas du monde), elle est donc salutaire pour ce dernier.

[pic 1] Évoluons-nous égoïstement dans une société individualiste ?

Je vais parler de la couverture du livre « seul avec tous ». Cette couverture représente le thème car on y voit en premier plan une fille, comme une personne standard « monsieur, madame tout le monde » avec son téléphone. Elle a l’air seul au monde, isoler sur son téléphone. Les autres personnes sont floutées donc cela intensifie l’isolement. Elle parait seul avec tous. Cela représente bien la société actuelle. Deuxièmement, la musique Orelsan et Stromae Carmen dénonce le coté satanique des réseaux sociaux. Comme une descente au enfer. Représenter à la fin par la l’autodestruction de sois même par les réseaux. Comme Ils dénoncent l’abrutissement de chaque personnes ommnibulé par les réseaux, et devant complètement seul. Cette solitude est non voulue, et destructrice. Dans les extraits tirés du livre une nouvelle sociabilité, apporte un point de vue plus nuancé de la situation. Ils représentent les réseaux sociaux comme quelque chose d’utile. Un simple service qui peut permettre aux gens de se contacter.

Cela peut être utile ou destructeur. Il faut certainement utiliser cette technologie avec modération pour ne pas évoluer égoïstement en société et se détruire intérieurement

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