Exposé - Utopie, Dystopie - La nuit des temps de Barjavel

Utopie, Dystopie  - La nuit des temps

Barjavel

Introduction :

Bonjour à tous,

Nous allons aujourd’hui vous parler de l’utopie et de la dystopie présentes dans le roman La nuit des temps de Barjavel. Tout d’abord, nous verrons en détail ce que sont que l’utopie et la dystopie, nous présenterons ensuite rapidement le livre et enfin, nous aborderons plusieurs passages montrant la présence de ces sociétés au sein du roman. Nous nous demanderons enfin en quoi le roman de René Barjavel, La nuit des temps, est-il une utopie dystopique ?

I  - Définitions :

        → Utopie : Société idéale mais imaginaire car elle ne peut pas exister. Les utopies décrivent le fonctionnement de sociétés « parfaites », dont on suppose l’existence en un lieu généralement clos (ex : cité, île…). Le terme utopia est un néologisme grec forgé par Thomas More en 1516 pour désigner la société idéale qu'il décrit dans son œuvre (en latin) Utopia.

                > Étymologie : Grec : « ou » = sans et « topos » = lieu

                        Le sens d'utopie est donc, approximativement, « sans lieu », « qui ne se                                 trouve nulle part ».

La société utopienne est foncièrement égalitaire et ignore toute propriété privée. Elle décrit une société qu'on a souvent qualifiée de communiste, ou plus précisément d'« isonome », cherchant l'égalité parfaite de tous devant la loi. Elle repose en outre sur un ensemble de lois et sur une organisation très rationnelle et précise. Elle est présentée comme la plus aboutie des civilisations.

        → Dystopie : Au contraire de l'utopie, la dystopie fait le récit d'une société imaginaire difficile ou impossible à vivre, pleine de défauts, et dont le modèle ne doit pas être imité, une société qui se rapporte beaucoup à la tyrannie.

                > Étymologie : Calque de l’anglais dystopia, mot forgé sur le grec ancien ,                                         dystopia, composé de dys (« mauvais, ») et de topos (« endroit, lieu, place »),                         littéralement « mauvais endroit, mauvaise place ».

(Chef :

> Pas de mauvaises intentions : arriver à un idéal donné (parfait),

> Créations de lois pour atteindre la perfection sans penser au mal qui peut en découler,

> Avoir tout pour soi (bonne image de lui même, fierté) sans penser au bien de l’ensemble de la collectivité.)

II - Résumé du livre :

Lors d’une expédition française en Antarctique, des scientifiques interceptent des pulsations 900 mètres sous la glace. Ils découvrent alors une sphère qui contient un œuf d’or, reste d’une civilisation vieille de 900 000 ans ainsi que les derniers humains de cette époque.

Les yeux du monde entier assistent au réveil d’Eléa, la dernière femme Gonda, peuple détruit par l’arme solaire des millénaires auparavant. Par ses explications et ses souvenirs, celle-ci vient alors bouleverser toutes les connaissances de la science du monde d’aujourd’hui en révélant l’existence de sociétés développées sur la Terre bien avant les estimations des scientifiques.

Suite à ces révélations, le monde s’enflamme et des manifestations s’emparent des capitales, des villes : la population ne veut plus.

III – Plusieurs passages montrant la présence de ces sociétés au sein du roman

La société que nous présente Eléa, la société des Gondas, se rapporte plus à l’utopie puisqu’elle présente de nombreux aspects positifs mais imaginaires même si certains d’entre eux vont dans le sens de la dystopie.

En effet, plusieurs points paraissent à la fois utopiques et dystopiques:

        → La Désignation est un processus qui vise à associer deux personnes, dès leur plus jeune âge, qui sont faites pour passer leur vie ensemble. Cette Désignation est orchestrée par un ordinateur qui choisit les partenaires en se basant sur ce que l’un peut apporter à l’autre en répondant à un besoin, un manque, un désir, une envie. Eléa montre cette Désignation de manière

...