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Explication linéaire de G. De Nerval, Les chimères, « El Desdichado »(1854)

Thèse : Explication linéaire de G. De Nerval, Les chimères, « El Desdichado »(1854). Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Septembre 2021  •  Thèse  •  1 170 Mots (5 Pages)  •  4 017 Vues

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Intro :

Ce poèmes se situe dans un petit recueil de 12 sonnets intitulés les Chimères, situé à la fin du recueil des filles du feu publier en 1854.Cette œuvre exprime la nature du mal qui hante G. De Nerval et les tentatives faites pour l’exorciser. Ce mal est celui del Desdichado Le chevalier errant, anonyme déshérité, sans nom ni fief, sombre perso, il ne vit que des traces de ces exploits et amour perdues, comme le poètes égarer dans les dédales de sa mémoire, est condamné à la quête incessante de son identités.C’est un sonnet en alexandrins aux rimes croisées et deux tercets aux rimes embrassées puis suivies.

(Lectures du texte)

On se demandera comment le poètes évoque-t-il la recherche de son identité ?

Pour se faire nous verrons dans un 1er temps le portrait du poète, un être mystérieux et malheureux puis pour finir la victoire du poète et la puissance de l’alchimie poétique.

Mouvement 1er(2 quatrains) : Le portrait du poète, un être mystérieux et malheureux

Mouvement 2nd(2 tercets) : La victoire du poète et la puissance de l’alchimie poétique

PB : Comment le poètes évoque-t-il la recherche de son identité ?

Mouvement 1 :

Vers 1 :Le poème s’ouvre sur le pronom « je » suivi du verbe d’état « suis ». Cela est paradoxal puisque le personnage va chercher son identités tout au long du texte.Suit directement une accumulation d’adjectif substantivés par des déterminants déterminants définis (adjectifs devenus noms) « Ténébreux,Veuf,Inconsolé ». Ces termes sont liées au champs lexical de la tristesse : « mort »(v3), « mélancolie »(v4), « tombeau »(v5), « désolé »(v7) . On dresse ainsi un portrait mélancolique du poète.

Vers 2 : Référence historique au prince d’Aquitaine qui a était déposséder de son châteaux. Les termes « tour abolie » évoquent cette idée de perte.

Vers 3 : La métaphore « ma seul étoile est morte »constitue un éloge de la femme aimée qui est morte. L’adjectif et le pronom possessif « ma seule » montre la valeur toute particulière de celle-ci dans sa vie. Le poète est désormais solitaire à jamais. Sans lumière de la femme aimée, il est condamné à erreur. On peut entrevoir déjà le mythe d’Orphée(femme perdue/instrument musique), référence directe que l’on retrouvera à la fin du poème.

En outre l’enjambement au v.3/4 peut symboliser une cassure (due à la perte de l’être aimé) puisque le rythme du vers est perturbé. La figure de l’oxymore avec l’expression « soleil noir » accentue cette idée de rupture par l’opposition exprimé ainsi exprimée. Il s’agit d’une image très visuelle mêle lumière te obscurité. De fait, on retrouve l’image d’Orphée dévasté par la perte d’Eurydice et qui ne composera plus que des mélopées(des chants mélancoliques).

Deuxièmes strophes :

Vers 5 : « Dans la nuit du Tombeau » périphrase métaphorique qui désigne la mort. On remarque que le poète s’adresse à la 2eme personne du singulier avec le pronom tonique « toi » et l’emploie de l’impératif présent « Rends-moi » vers 6. Il s’agit probablement de la femme qui l’as perdue. Pour comprendre qui est se « Tu » il faut chercher la référence dans le recueil de nouvelles Fille du Feu. Dans la nouvelle « Octavie », l’écrivain raconte comment une rencontre avec une jeune femme à Naples, sur la colline du Pausilippe, la sauve du suicide.

Vers 7 : A travers la métaphore « la fleur qui plaisait tant à mon cœur » c’est l’image de la femme aimée qui apparaît .

Le dernier vers de la strophe : Semble plus positif puisqu’il convoque l’image de la végétation. On peut aussi y voir le symbole des amours de Tristan et Yseut avec l’image de l’enlacement entre la rose

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