Etude du poème La loreley de Guillaume Apollinaire

SUPPORT : photocopie

Apollinaire

XX°SIECLE / Rhénanes

LA LORELEY, 1904

INTRODUCTION :

 Rhénanes : En lien avec le Rhin.

Apollinaire : Il est considéré comme l'un des poètes français les plus importants du début du XXe siècle, auteur de poèmes tels que Zone, La Chanson du mal-aimé, Mai ou encore, ayant fait l'objet de plusieurs adaptations en chanson au cours du siècle, Le Pont Mirabeau. Son œuvre érotique (dont principalement un roman et de nombreux poèmes) est également passée à la postérité.

 Bacharach est une ville proche d’une falaise sur la rive droite du Rhin connue depuis l’Antiquité car l’écho s’y répète 7 fois. Loreley vient du moyen allemand lürelei (lüren : épier ; lei : rocher). Ce lieu est mélangé aux histoires fantastiques du Moyen-âge.

LECTURE

EXPLICATION :

La Loreley est une belle femme blonde qui charme tous les hommes.

Ils veulent faire mourir la Loreley, mais n’y arrivent pas, parce qu’ils sont charmés

L’évêque lui-même est envoûté

La Loreley est amoureuse : elle ne veut pas plaire aux autres, elle est fidèle jusqu’à la mort

L’image que l’on a d’elle est fausse : elle séduit malgré elle. Elle est victime de sa beauté et de son charme

Apollinaire s »inspire du mythe, mais il le transforme : il le met en vers, il francise le nom, il simplifie certains passages. Pour lui, c’est une femme, pas une sorcière.

Apollinaire ne respecte pas la poésie traditionnelle

CONCLUSION :

La Loreley cumule toutes les obsessions et toutes les images féminines d’Apollinaire : la femme qui est belle, dangereuse et malheureuse. Apollinaire insiste sur le pouvoir maléfique des yeux puisque c’est dans ses propres yeux qu’elle se noie. Cette femme n’a aimé qu’elle et car elle semble être le double du poète. Même, terrorisée de son pouvoir qui se retourne contre elle. Ce poème exprime de la solitude de la femme trop belle. Pour Apollinaire, la Loreley est La Femme ; elle est irréelle, paradoxale (car elle souffre de sa beauté) et car elle semble être le double du poète.

...