LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Etude du poème "Ariettes Oubliées" De Baudelaire.

Dissertations Gratuits : Etude du poème "Ariettes Oubliées" De Baudelaire.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Novembre 2014  •  317 Mots (2 Pages)  •  1 203 Vues

Page 1 sur 2

Ariettes oubliées

Le vent dans la plain Suspend son haleine.(Favart)

Le poème ne livre pas son secret.

Mais les vers 7 et 16 sont des vers-clés :

le poème donne à entendre le frêle murmure de voix mystérieuses au sein d'un paysage-monde de sensations ;

l'histoire peut être celle de deux âmes anonymes ou d'une seule, dédoublée, qui se confierait à elle-même sa tristesse.

La répétition de "C'est", repris par "Cela" dans la deuxième strophe, suggère la tentative, par le poète, d'une définition, d'une analyse par approches, approximations successives.

Les deux premiers vers sont symétriques ; le second répète le premier en intervertissant les sens de l'épithète et du substantif : extase - amoureuse / fatigue - langoureuse

(quelle est la figure de style?)

Parallélisme des formulations :

* nom suivi de son complément prépositionnel :

ex. : les frissons des bois

ou de son épithète :

ex. : la fatigue amoureuse ou encore : cette plainte dormante

* Détermination par le démonstratif.

le champ lexical du plaisir, dans les deux premiers vers, entraîne une érotisation du paysage au vers 4.

(champ lexical du plaisir :l'extase,amoureuse, l'étreinte )

L'identité du locuteur et de son destinataire est claire (tu)-deuxieme paragraphe

 Apparition des marques de la première et de la deuxième personne.

(Troisieme paragraphe :La mienne, dis, et la tienne)

-le décor naturel et le monde humain se mêlent,on passe de l'un à l'autre. Voyez le vers 11 : "Tu" = humain puis "l'eau", élément naturel mais à forte connotation humaine.

C'est l'extase langoureuse,

C'est la fatigue amoureuse,

C'est tous les frissons des bois

Parmi l'étreinte des brises,

C'est, vers les ramures grises,

Le choeur des petites voix. 

 

O le frêle et frais murmure!

Cela gazouille et susurre,

Cela ressemble au cri doux

Que l'herbe agitée expire...

Tu dirais, sous l'eau qui vire,

Le roulis sourd des cailloux.

 

Cette âme qui se lamente

En cette plainte dormante

C'est

...

Télécharger au format  txt (2.1 Kb)   pdf (50.1 Kb)   docx (8.8 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com