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Etude de la pièce de théâtre Antigone de Jean Anouilh

Commentaire d'oeuvre : Etude de la pièce de théâtre Antigone de Jean Anouilh. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Juin 2013  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 146 Mots (5 Pages)  •  1 101 Vues

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L'Antigone d'Anouilh est également héroïne éponyme et par conséquent le personnage principal de la pièce.

Elle a 20 ans, s'exprime dans un langage courant mais jamais vulgaire" c'est bon" (p 88) "Vous n'auriez pas voulu, non plus, peut être, refuser une tombe à mon frère" (p 85) "c'est bon pour vous" p 88 "Pas vous. Vous êtes là à boire mes paroles." P 85 "C'était des grands…"p 91. Elle nous est décrite par le prologue par les termes " la petite maigre"(p 8), qui reviennent souvent dans la pièce. Elle-Même et les autres personnages déprécient très souvent son apparence physique : "Pas belle comme nous, mais autrement" (Ismène, p 31) "Tu es laide" (Créon p 103). Elle nous est présentée comme différente des autres et jusque là ignorée et comme "programmée" pour "jouer son rôle jusqu'au bout"(p 10).

Elle répand de la terre sur le corps de son frère malgré l'interdiction de Créon avant d'entrer en scène. Elle se fait arrêter par les gardes de Créon et refuse toute aide de la part de celui-ci qui finit par la condamner à mort. Elle est emmurée vivante et se pend dans sa prison. Elle est rarement absente de la scène : elle entre dès le début, en ressort pour une scène entre Créon et le garde(9 pages) puis entre Créon et Hémon (6 pages ) et enfin après sa mort mais là encore on ne parle que d'elle. Elle est donc un personnage très important.

Au début elle semble apprécier la vie, quand elle entre en scène et explique à la nourrice la beauté de la nature mais en fait elle veut mourir, elle n'y est pas obligée mais elle le veut. Créon a raison : "c'est elle qui voulait mourir(…)Ce qui importait pour elle s'etait de refuser et de mourir"(p 107), on le voit également quand Créon se décide à la condamner, elle s'écrie "enfin Créon !"P 106.N'a pas réellement de but, tout ce qu'elle veut c'est mourir. "Pour personne, pour moi" p 78, elle est donc en réalité égoïste, c'est pour elle qu'elle agit son frère n'est qu'un prétexte. Dans son dialogue avec Créon elle est passive, elle répond par des phrases courtes, sans prendre la peine de réfléchir : "je le devais" p70, "c'etait mon frère" p70, "oui j le savais" p72 "non, je n'ai pas cru cela" p72, elle ne se montre aucunement déterminée et semble même poussée sans que tout cela soit réellement sa propre volonté. Puis Créon finit par l'exaspérer car elle sait qu'elle n'a aucune raison d'agir comme elle le fait. Elle ne veut pas qu'il continue à lui éviter la mort et c'est à ce moment la qu'elle devient passionnée : seulement après avoir été persuadée de la vanité de son dessein. Alors elle se met à défendre vaillamment sa cause. Elle croyait que la mort allait venir à elle sans efforts mais quand elle se rend compte que ce n'est pas le cas elle se "réveille" et provoque Créon pour qu'il la condamne en le traitant de "cuisinier" a plusieurs reprises, ce qui l'exaspère.

En réalité c'est toujours une enfant, même si elle veut qu'on la considère comme une "vraie femme" (p 42, 43), on le voit à la manière dont elle agit avec la nourrice. Elle l'avoue "je suis encore un peu petite pour tout cela" p 34. En effet elle et les autres personnages emploient très souvent le mot "petite" pour parler d'elle :

Le Prologue : p 9,

Antigone: p 20, 21,26,34,42,85,99,125,

Ismène:

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