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Essais Eriphil est elle une victime?

Commentaire de texte : Essais Eriphil est elle une victime?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Mai 2020  •  Commentaire de texte  •  983 Mots (4 Pages)  •  565 Vues

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Premièrement, Eriphile es un personnage dramatique, victimed’un destin tragique, et d’une ironie tragique. Malgré tout, c’est le personnage le plus représentatif du mal dans la pièce. Enfin, elle apporte un changement aux anciennes versions et permet à Racine derenouveler le mythe d’Iphigénie.

Ce personnage a, tout d’abord, un intérêt dramatique pour la pièce, elle a une vie tragique. Elle ne connait pas ses parents et connaître ses origines la conduiraià la mort comme nous le montrent les vers suivants : « Un Oracle effrayant m’attache à mon erreur. / Et quand je veux chercher le sang qui m’a fait naître, / Me dit, que sans périr, je ne puis meconnaître. » (v 428-430). C’est aussi une victime de la guerre, en effet, avant d’être une compagne d’Iphigénie, elle a été faite prisonnière par Achille lors du ravage de Lesbos. Enfin, c’est surtout àcause de l’amour qu’elle a pour Achille qu’elle est un personnage tragique : elle aime celui qui l’a réduit en esclavage, et, celui-ci, ne l’aime pas en retour puisqu’il est fiancé à Iphigénie.

Iphigénie, jean tacine: eriphile, un personnage tragique

Pages: 3 (641 mots) Publié le: 17 février 2013

En 1674, Jean Racine écrit Iphigénie,tragédie empruntée à la mythologie grecque. De nombreux personnages y sont évoqués, comme par exemple celui d'Eriphile.En quoi Eriphile est-elle un personnagetragique? Si sa souffrance et son destin la hisse à ce rang, sa place dans la pièce joue aussi.

Eriphile est d'abord un pesonnage tragique par sa souffrance. Elle se lamente beaucoup sur cettesouffrance, parfois violemment, avce le "hé quoi!", de la première ligne, et ses questions répétées, prenant à témoin son interlocutrice. Elle se nomme elle-même "la triste Eriphile", et parle de ses"chagrins". Les premières lignes de sa première apparition dans la pièce sont ainsi très axées sur ses lamentations, révélant peut-être déjà une facette du personnage (à toi de voir ma grosse pr ça je suispas sûre!) De plus, sa souffrance est doublée de sa jalousie par rapport à Iphigénie. Elle parle ainisi du bonheur de cette dernière en ces termes: "un bonheur dont je ne puis jouir". Elle fait unecomparaison implicite entre elle et sa maîtresse, avec "je vois Iphigénie entre les bras d'un père" et, quelques lignes plus loin, "Et moi [...]remise dès l'enfance en des bras étrangers", comparaisonqui montre clairement sa frustration sur le plan familial, et sa jalousie par rapport à Iphigénie, se sentant victime d'injustice de la part du destin.

        Livre page 136, argument sur eriphil coupable

livre page 140 : l'intensité du personnage tragique

livre page 69

        Le personnage d’Eriphile est à l’opposé du personnage d’Iphigénie. Ci-dessus j’ai déjà établi un parallèle entre les deux jeunes filles sur la question de l’amour. Dans ce parallèle, Eriphile était la figure sombre, celle qui est laissée de côté. Cet aspect sombre définit le caractère tragique d’Eriphile.

Eriphile est une victime à sa manière. Mais à la différence d’Iphigénie, elle ne l’est pas par la menace du sacrifice. Tout au long de la pièce, Eriphile est victime de ses passions, de sa naissance lui laissant l’amer goût de l’injustice et de l’indifférence.
Victime de ses passions, Eriphile l’est par l’expression violente de sa jalousie. Doris, sa confidente, commente l’intensité et la violence de ce sentiment :
« Et jamais, dites-vous, / Vos yeux de son bonheur ne furent plus jaloux. / Qui le croira, Madame ? Et quel cœur si farouche… » (vers 1087 à 1089), acte IV, scène 1. Plus loin Eriphile illustre sa fureur : « Je ne sais qui m’arrête et retient mon courroux, / Que par un prompt avis de tout ce qui se passe, / Je ne coure des dieux divulguer la menace » (vers 1128 à 1130). Eriphile est un personnage déchiré par sa jalousie.
L’autre versant de sa personnalité est l’amertume de son existence. Elle est poursuivie par le sentiment qu’une injustice a été commise. Acte II, scène 3, Eriphile rappelle avec aigreur à Iphigénie qu’elle a père, mère et amant pour « gémir », alors qu’elle-même est « étrangère partout » (vers 587). Elle appuie sur sa solitude en doutant avoir,
« en naissant », « reçu [de ses parents] un regard caressant » (vers 587 et 588). Le personnage est réellement seul. Il suffit de relire l’acte II, scène 1 pour s’en apercevoir. Le portrait qui est fait d’Eriphile dans le dialogue qu’elle entretient avec Doris parle pour elle. Injustice, indifférence et mépris à son égard conditionnent la noirceur de son cœur. L’idéal lui est fermé et la mène sur les voies de la fureur. Si Iphigénie inspire la pitié, Eriphile inspire la crainte. Le personnage est empreint de tragique.

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