En quoi la lecture de la littérature peut-elle être une source de plaisir ?

FRANÇAIS THESE

Sujet : En quoi la lecture de la littérature peut-elle être une source de plaisir ?

La littérature apporte du plaisir aux enfants dès leur plus jeune âge. La lecture d’histoires comme les Contes de Grimm, les Contes de Perrault, par les parents attise leur curiosité et contribue à nourrir leur imaginaire.

Déjà petit, l’enfant ressent les bienfaits de la littérature : il va s’imaginer en héros, il va rêver, et s’enivrer de sensations nouvelles et plaisantes. D’ailleurs on peut aisément constater l’envie et l’excitation d’un enfant à l’idée de la lecture du soir avant de se coucher ou lorsqu’il va à la bibliothèque.

Devenus adultes, nous continuons à apprécier la littérature, seulement un peu différemment : elle permet de nous évader de notre quotidien et de nous faire retrouver une certaine insouciance, source de plaisir.

La lecture de la littérature peut se révéler être une échappatoire. La réalité de la vie est parfois un fardeau duquel on aimerait se soulager. En lisant des romans fantastiques, merveilleux, épiques, nous pouvons ainsi nous plonger dans des univers différents du nôtre qui nous inspirent l’émerveillement, la beauté ou encore la magie. Dans les Aventures d’Alice au pays des merveilles (1865) de Lewis Caroll, le lecteur est, comme le personnage principal, transporté grâce à son imagination dans un monde fictif et merveilleux et s’échappe ainsi pour un instant du monde réel.

Aussi, quand notre vie est parfois bouleversée par des événements tragiques où l’on se trouve dans des états de tristesse, d’angoisse ou de fatigue, la littérature constitue une source de détente et de bien-être ou peut également combler un vide. Le lecteur peut s’identifier à un personnage et même partager, ressentir les mêmes émotions.

Le plaisir peut également se nicher dans une intrigue, dans le suspens ; par exemple Emily Brontë dans son chef-d’œuvre Les Hauts de Hurlevent (1847) en nous plongeant au sein de l’histoire tragique de la famille Earnshaw, aiguise notre curiosité ; le désir de poursuivre la lecture pour connaitre les suites de l’amour impossible entre Catherine et Heathcliff est source de plaisir.

Ensuite on peut aimer la littérature par appétence de la langue. L’humain est sensible à la beauté et à l’esthétisme, notamment littéraires. Ainsi, de nombreux poètes français sont reconnus pour leurs écrits admirables ; par exemple Charles Baudelaire nous fait partager son amour des femmes et du voyage dans certains de ses poèmes du recueil Les Fleurs du mal (1857). Ici sa poésie riche d’un vocabulaire audacieux, de métaphores et autres figures de style emmène le lecteur non seulement dans le plaisir de lire mais également dans un plaisir charnel. C’est d’ailleurs ce qui valut à Baudelaire un procès en 1857 pour « outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs ». D’autres poètes comme Pierre de Ronsard, nous partagent la richesse de la langue française par des formes de poésie variées dont les sonnets, les ballades, les vers en alexandrin.

Enfin, la littérature n’est-elle pas également source de plaisir en ce sens que nous prenons plaisir à la partager ? Que l’on ait aimé ou détesté une œuvre

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