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En quoi cette évocation de la peinture de Chardin constitue-t-elle un éloge ?

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Par   •  12 Mai 2021  •  Commentaire d'oeuvre  •  621 Mots (3 Pages)  •  310 Vues

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Question d’interprétation littéraire

En quoi cette évocation de la peinture de Chardin constitue-t-elle un éloge ?

Pour répondre à cette question d’interprétation littéraire nous nous appuyons sur un texte écrit, en 1763 par Diderot, nommé « Salon de 1763 ». Diderot était un critique d’art, et a donc décidé d’écrire un article lors de l ‘exposition « Salon » en 1763 au Louvre, sur les peintures de Chardin surtout une en particulier, « Le bocal d’olive ». Dans ce texte nous observons donc un éloge du tableau en question ; et nous allons le prouver. Tout d’abord on peut voir que l’auteur insiste sur le fait que le tableau se démarque réellement de tous les autres tableaux. Puis il s’appuie sur certains points en particulier pour valoriser le tableau.

Nous pouvons donc observer un tableau qui se démarque notamment par la notion de « tableau unique » qui revient au fil du texte. On peut le vois au début du texte lorsqu’il affirme « Celui qu’on voit en montant l’escalier mérite surtout l’attention. » pour la première fois du texte, l’auteur met l’accent sur un tableau en particulier. On le revoit également quand il met en scène le fait d’avoir un enfant « Copie-moi cela, lui dirais-je, copie-moi cela encore. » Ce serait donc le seul tableau qui compte pour lui, qu’il voudrait réellement. On voit aussi l’auteur plusieurs fois critiquer d’autres tableaux pour prouver que « Le bocal d’olive » est mieux. Au début du texte il explique que contrairement aux autres tableaux, celui-là est facile à regarder, c’est à dire à comprendre, tandis que les autres, il doit se forcer à bien regarder « Pour regarder les tableaux des autres, il semble que j’aie besoin de me faire des yeux ; pour voir ceux de Chardin, je n’ai qu’à garder ceux que la nature m’a donnés et m’en bien servir. ». A la fin du texte on voit la description d’un autre tableau qui n’est pas du tout sous forme d’éloge, bien au contraire, elle est très négative « l’objet est dégoutant », « c’est la chair même du poisson », « l’effet transpire de dessous en dessus ».

Puis nous observons qu’est-ce que l’auteur met en évidence pour valoriser le tableau. Premièrement il complimente beaucoup le peintre sur le fait que le tableau est réaliste. Dès le début du texte , on peut l’observer, puisqu’il explique qu’il presque compliqué de distinguer le vrai du faux « les objets sont hors de la toile et d’une vérité à tromper les yeux. ». Puis on voit également une énumération de toutes les choses qui ont l’air réelles sur ce tableau « C’est que ce vase de porcelaire est de la porcelaine ; c’est que ces olives sont réellement séparées de l’œil par l’eau dans laquelle elles nagent ; c’est qu’il n’y a qu’à prendre ces biscuits et les manger, cette bigarade l’ouvrir et la presser, ce verre de vin et le boire, ces fruits et les peler, ce pâté et y mettre le couteau. ». Il dit également que, ce que peint le peintre « c’est la substance même des objets ». Pour donner une dimension d’éloge à ce texte, l’auteur formule également les choses de manière poétique « séparées de l’œil par l’eau dans laquelle elles nagent », ici nous parlons d’olives, mais la phrase est magnifique.

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