En quoi cette exposition du Camp de Mauthausen est symbolique des mémoires de la 2nd guerres mondiale ?

L’exposition s’intitule « MAUTHAUSEN, la part visible des camps », elle est soutenue par l’Amicale française de Mauthausen qui pour l’occasion a prêté de nombreux objets ayant appartenu à des déportés. La quarantaine de panneaux illustre plus de 500 photos, nous relate l’histoire de ce camp qui a concerné près de 185 000 détenus, dont 9 382 français et 7 186 espagnols dont très peu de survivants et qui a causé la perte de près de 118 000 morts.

En quoi cette exposition du Camp de Mauthausen est symbolique des mémoires de la 2nd guerres mondiale ?

Il s’agit de s’intéresser dans un premier temps au fonctionnement du camp de Mauthausen ensuite nous aborderons l’aspect de la photographies très importante pour l’historien et élément de preuve pour les déportés enfin nous serrons amener à parler de l’historien et les mémoires de la seconde guerre mondiale.

Le camp de concentration nazi Mauthausen se situe près de la ville de Linz en Autriche. Edifié en 1938, la présence de carrières de granite fut déterminante dans le choix de l’emplacement.

Le camp de Mauthausen comprenait trois sections principales : le camp 1 un camp régulier, le camp 2, zone des ateliers où les prisonniers étaient utilisés comme main-d’œuvre forcée pour le compte de la SS et le camp 3, camp de quarantaine construit au début de l’année 1944 pour séparer les prisonniers entrants du reste de la population du camp.

Le camp avait été conçu pour ressembler à une forteresse du Moyen-Âge, le camp principal était constitué de 32 baraques entourées d'une enceinte supportant huit rangs de barbelée placée sous courant électrique à haute tension, de hauts murs et de plusieurs miradors, tours d’observation. L’administration et les casernements des SS étaient situés dans la partie ouest du camp.

Mauthausen est classé par l'administration SS camp de "catégorie 3". Cette catégorie correspondait au régime le plus sévère et pour les prisonniers qui y étaient envoyés, cela signifiait "Rûckkehr unerwünscht" un "retour non désiré" et l'extermination par le travail "Vernichtung durch arbeit". En été, les prisonniers étaient réveillés à 4h 45 (5h 15 en hiver) et devaient travailler jusqu'à 19 heures.

En 1938, Himmler ordonna de transférer quelques centaines de prisonniers de Dachau vers Mauthausen, ce transfert avait pour but de construire un nouveau camp afin de fournir une main-d’œuvre gratuite à la carrière de pierre "Wiener Grabben". Jusqu'en 1939, le travail de ces prisonniers consistait essentiellement à construire les baraques et les quartiers d'habitation.

Suite au nombre extrêmement élevé de prisonniers le camp fut agrandit vers le nord et l'ouest. Cette partie du camp fut appelée le "Camp russe" et avait été construit pour recevoir les prisonniers de guerre soviétiques et des juifs hongrois qui furent placés et durent survivre en plein air sans abris contre le froid ou la neige. Comme dans tous les camps de concentration, à partir de 1940, les détenus furent appelés à travailler pour l’industrie de l’armement. La majeure partie des déportés de Mauthausen des groupes d’Allemands et d’Autrichiens, de Français, d’Italiens, de Yougoslaves et d’Espagnols. Des détenus juifs de Hongrie ou de Pologne furent incarcérés en masse à partir de mai 1944.

Les Républicains espagnols engagés dans l’armée française sont extraits des camps de prisonniers de guerre et envoyés à Mauthausen, dès août 1940. Tous ces détenus étaient principalement des criminels, opposants politiques et des résistants des pays occupés.

Il faut distinguer deux sorte de détenus les détenus dans le camp de concentration et ceux qui étaient en dehors. Les détenus en dehors du camp de concentration étaient répartis dans des Kommandos (détachement des détenus du camp de concentration, s’écrit avec un K pour distinguer du terme commando), destinés à la production de matériel de guerre

Les détenus devaient monter un escalier de 186 marches inégales conduisant de la carrière au camp, à une cadence rapide en portant sur leur dos de gros blocs de granit extraits de la carrière. Celui qui tombait été aussitôt abattu par les SS ou il le ramener au mur du parachute d’où il le poussé dans le vide. Le mur des parachutistes est haut de plus de 50 mètre, taillé dans la roche qui devient le lieu d’exécution principal de détenus jetés dans le vide par les SS.

Il suffisait de seulement trois mois à la carrière pour exterminer un détenu par le travail. Les chances de survie de chaque détenu dépendaient des relations qu’il avait établies avec les autres, pour créer un lien pour se soutenir mutuellement aussi bien que physiquement que spirituellement. Il faut savoir que les déportés travailler sous surveillance plus de 12heures par jours. Les conditions terribles du travail forcé ont été l’une des principales causes de la mort d’environ 100 000 détenus au camp de Mauthausen.

Non seulement les déporté étaient traité comme des bêtes de travaille mais ils étaient aussi déshumaniser a leurs arrive dans le camp. Ils voyageaient dans des véhicules à peine bons pour le bétail et lors de l’arrivée au camp, l’entreprise de déshumanisation se poursuivait sous les humiliations, les hurlements et les menaces des SS. Ils étaient soumis à un dépouillement des vêtements et de tous objets personnels y compris les bagues. Puis c’était la douche, dans une vaste salle carrelée, après quoi ils sont soumis au rasage douloureux de tous les poils du corps puis à l’aspersion d’un produit anti-poux irritant avant d’être marqué d’un nouveau matricule et envoyé au bloc. Les blocks destinés aux détenus étaient en bois et mesurent environ 50 mètres sur 7, comprenant un dortoir, une pièce commune et une salle d’eau petite.

Ceux qui étaient considèrent comme inutile par les SS, étaient tuer dans les caves où étaient aménagés les chambres à gaz, les fours crématoires et des salles d’exécutions.

Pour marque l’atrocité des déporté, Mauthausen est le camp dont il reste le plus de tracs photographiques grâce à l’héroïsme de déportés.

Le Service d’identification (Erkennungs-dienst) est chargé de réaliser tous les travaux photographiques générés par le fonctionnement du camp, montrant tous les éléments de la discipline : la hiérarchie, les soldats en uniforme. Loin de l’activité criminelle, ces clichés avaient une fonction commémorative et devaient être utilisées comme des souvenirs, individuels et collectifs,

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