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Dissertation sur Phèdre de Racine

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Par   •  16 Novembre 2020  •  Cours  •  1 960 Mots (8 Pages)  •  4 907 Vues

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Dubois Eve 1°C

Devoir Maison n°7- dissertation sur Phèdre

Racine est le plus grand dramaturge du classicisme du XVII s. Orphelin, il a été élevé aux Solitaires à l’abbaye Port-Réal. Il y apprend différentes langues dont le grec ancien et le latin qui l’a démarqué en tant que dramaturge de ses autres confrères. En 1667, il connu son premier vrai succès avec Andromaque qui sera “sa marque”, la mythologie grecque Il écrira Phèdre en 1677 qui dès sa première aura été concurrencé par une autre Phèdre et Hyppolite qui fut vite oubliée. Il se détournera de sa vocation de dramaturge pour devenir historiographes du roi après l’écriture de celle-ci. A la commande de madame de Maintenon, il revient avec des pièces d’inspirations biblique Esther en 1689 et Athalie en 1691. Phèdre est une tragédie de V actes à l’origine écrite par Euripide et Sénèque. Elle raconte la passion interdite car incestueuse qu’éprouve Phèdre pour Hippolyte. Dans cette pièce, la protagoniste lutte contre son amour en vain et finit par l’avouer à son amant. Celle-ci se heurte au désamour de celui-ci qui est épris d’une autre, Aricie. Phèdre, en devient folle de rage vient à en souhaiter la mort d’Aricie. Finalement, Hyppolite meurt dans un accident la conséquence d’une suite de choix qui a pour origine Phèdre. Suite à sa mort Phèdre se donne . Ainsi dans une mesure Phèdre était fautive et avouable. Dès lors, nous pouvons nous demander en quoi cette affirmation est vraie, en quoi Phèdre incarne un personnage dans une mesure innocente et dans une autre coupable ? Pour y répondre, nous verrons d’abord en quoi elle cause son malheur, puis de qu’elle façon elle tente d’y resister et enfin la présence d’une fatalité, d’une prédestination.

Dans un premier temps, nous pouvons voir que Phèdre est à l’origine de son malheur. Premièrement, elle s’abandonne à sa passion et à sa rage. En effet, lorsqu'elle apprend l’amoour entre Aricie et Hippolyte, elle se laisse dévorer par sa foli, folie dont elle prend conscience particulièrement dans l’acte IV où elle s’exprime en s’exclamant et se qualifie elle-même de “insensée” dans le vers 1254 “Ils bravent la fureur d'une amante insensée.”, où elle avoue sa folie furieuse par fureur. Puis sa folie devient vite rage et parle en criminelle notamment lorsqu’elle évoque le meurtre de sa rivale, “Il faut perdre Aricie” v 1259. Elle va même à vouloir une injustice en souhaitant que Thésée, son mari dont elle rappelle la condition l’aide à tuer sa rivale pour Hyppolite, l’homme avec qui elle veut le trompé. A ce moment Phèdre vend sa pureté contre la haine et fait preuve de malhonnêteté accompagné de déloyauté. Ensuite, Phèdre pense à sa vengeance, devient jalouse et se laisse littéralement tourmenté par son amoour et ne veut qu’une chose recouvrer l’honneur qu’elle a perdu en avouant son amour à Hippolyte ce qui prouve d’autant plus qu’elle est consumée par la rage. Dans la continuité des événements, en apprenant la dévotion qu’a prêté Oenone pour elle en mentant et en préservant son honneur, Phèdre congédie Oenone de façon opprobre au vers v.2317“Va-t'en, monstre exécrable.[...] Puisse le juste ciel dignement te payer / Et puisse ton supplice à jamais effrayer”. D’une manière nous pouvons voir encore la déloyauté de Phèdre, Oenone l’aura servie toute sa vie et aura même mit sa vie en péril pour la conscience de sa maîtresse. Pour seul résultat que Phèdre la renie et en vient à souhaiter sa mort par passion, elle y perd une alliée, une protectrice, et une amie. Elle saisi l’acte Oenone comme un acte de félonie alors que c’est un acte de dévouement. Et ce dévouement pour Phèdre l’aura conduit à son suicide.

Dans un deuxième temps, nous pouvons saisir Phèdre comme humaine et défectible. En effet, elle se laisse séduire dans les propos rempli d’espoirs d’Oenone et en oubli sa raison, elle s’y laisse pousser. Après la longue disparition de Thésée, Phèdre s’est cru veuve et a vu comme un espoir qu’elle aurait tué par honneur et devoir. Mais, elle a fait fit de sa raison dû aux paroles d’Oenone comme comprends Phèdre au vers 1310 “Tes prières m'ont fait oublier mon devoir. J'évitais Hippolyte, et tu me l'as fait voir.” . Cette idée est prouvée dès le début de la pièce. Phèdre se laissant dépérir peu à peu, finit par avouer son crime à sa servante alors qu’elle fut rester muette longtemps, elle en venait même à supplier de la laisser mourir “Épargne moi le reste. Je meurs, pour ne point faire un aveu si funeste.”, nous pouvons supposer qu’elle avait conscience de son aveu. Dès lors, le cours de l’histoire en est changé. Dû au rejet qu’elle a subit, Phèdre engendra la mort d'Hippolyte et Oenone, avec la tristesse de Thésée et d’Aricie. Donc, nous pouvons en déduire que si Phèdre se serait laissé dirigé par la raison et non la passion, elle seule serait morte dans la dignité (ormis peut-être Oenone qui n’aurai pas survécu à sa perte), Hyppolite vécu son amour avec Aricie et Thésée aurait eu le réconfort de son fils. Dès lors nous pouvons affirmer que Phèdre à causer son malheur en raison de sa perte de control de soi et lorsqu’elle s’est laissée convaincre. Thésée dit bien à Phèdre sa culpabilité avec ”Mais, Madame, il est mort, prenez votre victime.”. Ici, Thésée nous montres, juge la culpabilité de Phèdre, elle est la fautive de la mort d'Hippolyte et pourtant elle d’une certaine manière ce fut involontaire incontrôlable .

Dans un troisième temps, nous sommes forcés d’admettre que Phèdre n’abandonne pas facilement, elle tente de résister à son amoour. Premièrement, nous apprenons vite au fil du récit que pour la prospérité des siens et pour son honneur,

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