Dissertation sur Le Survenant cas

Dans Le Survenant, le nomadisme permet au Survenant de constamment fuir le malheur du coup, il cherche toujours le bonheur. En effet, le Survenant est toujours prêt à quitter un endroit s’il n’est pas capable d’y trouver le bien-être. Lorsque les choses ne vont pas pour lui, il préfère quitter et aller chercher le bonheur ailleurs comme il le décrit au Beauchemin : «De mon bord, si j’aime pas l’ordinaire, pas même le temps de changer de hardes et je pars.» (Page 42-43). On peut voir dans la citation que le Survenant ne supporte rien qui pourrait nuire à son bonheur. Il met l’accent sur le fait qu’il part en coup de fusil lorsqu’il n’est pas heureux ce qui démontre qu’il ne prend même pas le temps de réfléchir avant de partir, car il est sûr de pouvoir trouver le bonheur grâce à son monde de vie nomade. De plus, le Survenant ne s’attache émotionnellement à rien, car il sait que ces liaisons pourraient lui apporter malheur. Son mode de vie nomade lui a fait réaliser que s’il s’attachait à quelqu’un émotionnellement il serait inévitable pour lui de briser cette liaison lorsqu’il aurait à quitter l’endroit où il se trouve, donc il a décidé de tout simplement les éviter et du même coup d’éviter d’avoir du chagrin. Lorsque Didace lui demande son nom le Survenant lui répond : « Je vous questionne pas, reprit l’étranger. Faites comme moi. J’aime la place. Si vous voulez me donner à coucher, à manger et un tant soit peu de tabac par-dessus le marché, je resterai. Je vous demande rien de plus. Pas même une taule. Je vous servirai d’engagé et appelez-moi comme vous voudrez.» (Page 22).Le Survenant tient tellement à écarter tout attachement émotionnel qu’il refuse de dire son nom. Le Survenant tient à être traité comme un simple employé par les Beauchemin pour ne pas créer de relation. On s’aperçoit aussi que le Survenant n’accorde aucune importance à l’opinion des autres. Le Survenant fait ce qu’il a à faire et ne s’occupe pas de ce que les autres pensent de lui comme on peut voir quand on explique :« Amable et Alphonsine eurent beau être vilains avec lui, il ne s’offensa ni de leurs regards de méfiance, ni de leurs remarques mesquines.» (Page 42) Le Survenant ne prête aucune attention à ces actions, car elles  lui apportent seulement du malheur, ce qu’il tente de fuir à tout prix. Bref, le Survenant contourne constamment le malheur pour pouvoir trouver le bonheur plus facilement.

En conclusion, il est possible d’affirmer que, dans Le Survenant, le bonheur réside dans le nomadisme. En effet, le nomadisme permet au Survenant d’avoir de meilleurs habilités et de  meilleures connaissances diverses que la plupart des autres et le nomadisme lui permet de constamment fuir le malheur pour laisser place au bonheur. L’un des bons exemples de mode de vie nomade moderne est:  les personnes que l’on appelle les snowbirds. Ces personnes vivent l’été au Canada et quitte l’hiver pour aller habiter plus au sud des États-Unis, car ils n’aiment pas la neige et font comme le Survenant et partent pour trouver le bonheur ailleurs.

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