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Le survenant cas

Dissertation : Le survenant cas. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Janvier 2016  •  Dissertation  •  1 047 Mots (5 Pages)  •  1 582 Vues

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Étape 1 : Plan du développement

Argument principal 1

Oui, dans le roman Le Survenant de Germaine Guèvremont, la vie sédentaire est idéalisée.

Argument 1 : En premier lieu, dans Le Survenant, la description des habitants du Chenal du Moine idéalise la vie sédentaire.

Sous-argument 1.1 : Premièrement, la description des femmes de la famille Beauchemin idéalise la vie sédentaire. Elles sont décrites comme étant des femmes fortes, toujours prêtes à donner un coup de main aux hommes.

1.1 « de vrai belles pièces de femmes, fortes, les épaules carrées, […] donner un coup de main aux hommes quand l’ouvrage commande dans les champs. Et un enfant à faire baptiser presquement à tous les ans. » (p.29)

Sous-argument 1.2 : Deuxièmement, étant orpheline de mère depuis quinze ans, Angélina est décrite comme une femme très travaillante.

1.2 «Levée avec le jour, Angélina travaillait durement. […] Elle savait naturellement prendre l’ouvrage dans le bon sens. » (p.53

Sous-argument 1.3 : Troisièmement, dans le roman, on peut noter que  certaines femmes font leurs tâches ménagères de façon impeccable, dans le but de répondre au besoin de la famille.

1.3 « une main adroite à façonner de fins ouvrages, » et « une protection pour la femme qui y enfermera sa main. »(p. 59)

Argument principal 2

Dans Le Survenant, les sentiments des personnages sont présentés comme étant un idéal.

Sous-argument 2.1 : D’abord, le père de Beauchemin, Didace, laisse paraitre qu’il a honte que son fils ne puisse pas poursuivre la lignée et la tradition des terres ancestrales.

« Quand il ne sera plus là, l’homme qui fera valoir le nom des Beauchemin, Didace le cherche, mais il ne le voit pas. L’inquiétude lui venait d’abord sourde, vague, […] lui donnant l’envie de décrocher le fusil et de se tirer à la jambe. » (p.30)

Sous-argument 2.2 : Ensuite, le survenant semble avoir un certain sentiment d’appartenance envers sa vie devenue un peu plus sédentaire. En effet, lorsque celui-ci décide de partir en canot seul.

« Quelque chose de grand et de nostalgique, quelque chose qu’il n’avait jamais ressenti auparavant remuait en lui » (p. 64)

Sous-argument 2.3 : Puis, Germaine Guèvremont utilise une métaphore qui rend compte du sentiment de plénitude et de joie qui emplit Didace lorsqu’il prend possession du territoire de ses ancêtres, et fier de pouvoir léguer une terre à un fils.

« Quand il avait pris possession de la terre ancestrale, […] un sentiment de durée, de plénitude […] [comme] la force tranquille de l’arbre qui, à chaque heure, à chaque instant, enfonce ses racines plus avant dans le sol » (p.80)

Étape 2 : Rédaction

       (Je commence par «En second lieu» parce que j’ai choisi le deuxième paragraphe)

En second lieu, dans Le Survenant de Germaine Guèvremont, la vie sédentaire est idéalisée comparativement à la vie nomade. L’auteure semble vouloir montrer les dessous du nomadisme et les avantages dus sédentarismes. Le mode de vie sédentaire est présenté comme un idéal à l’aide des sentiments des personnages du Chenal qui sont présentés comme étant un idéal. D’abord, le père de Beauchemin, Didace, laisse paraitre dont il a honte que son fils ne puisse pas poursuivre la lignée et la tradition des terres ancestrales. En voici un extrait: « Quand il ne sera plus là, l’homme qui fera valoir le nom des Beauchemin, Didace le cherche, mais il ne le voit pas. L’inquiétude lui venait d’abord sourde, vague […] lui donnant l’envie de décrocher le fusil et de se tirer à la jambe. » (p.30) On peut noter dans cette citation les émotions de hontes et de désespoir décrit avec précisions, qu’on peut s’imaginer les sentiments qui l’envahissent au plus profond de lui. Ensuite, le survenant, semble avoir un certain sentiment d’appartenance envers sa vie devenue un peu plus sédentaire. En effet, lorsque celui-ci décide de partir en canot seul « Quelque chose de grand et de nostalgique, quelque chose qu’il n’avait jamais ressenti auparavant remuait en lui » (p. 64). On peut constater qu’il commence à s’attacher, à un territoire, à une famille et à se sentir chez lui. Il se sent bien et il commence à voir les bons côtés, d’avoir un chez-soi. Aussi, le fait qu’il se sent bien à un lien direct avec la sédentarité. Puisqu’il n’est jamais resté aussi longtemps sur un même territoire, il n’a pas pu se sentir comme cela auparavant. Le fait d’être sédentaire, pour un moment, amène donc des points positifs sur sa personne. Puis, Germaine Guèvremont utilise une métaphore, pour démontrer le sentiment de plénitude et de joie qui emplit Didace lorsqu’il prend possession du territoire de ses ancêtres, et il est fier de pouvoir léguer une terre à un fils. Voici une citation qui démontre bien les sentiments de Didace : « Quand il avait pris possession de la terre ancestrale, […] un sentiment de durée, de plénitude, l’avait pénétré jusque dans sa substance même : la force tranquille de l’arbre qui, à chaque heure, à chaque instant, enfonce ses racines plus avant dans le sol » (p.80). Dans cette figure de style, on peut noter l’image concrète de l’arbre qui creuse ses racines dans le sol, l’auteur veut nous faire comprendre qu’en fait les racines signifient l’héritage de Didace qui assurerait la pérennité de sa famille et ces descendants. En d’autres mots, on peut affirmer que, dans Le Survenant, la vie sédentaire est idéalisée.

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