Le Survenant cas

Le Survenant

PLAN :

Dans le roman Le Survenant la vie sédentaire est idéalisée car :

1. Le Grand-Dieu-des-routes souhaite quitter ses habitudes nomades

1. Le survenant s’attache aux habitants du Chenal, mais aussi au paysage.
2. Il devient loyal et attaché à la famille Beauchemin.
3. Celui-ci adopte des habitudes de vie sédentaire.

1. La sédentarité représente, pour les habitants du Chenal, une sécurité permanente.

1. Le fait d’avoir une habitation permanente permet aux sédentaires de ressentir un sentiment de plénitude.
2. La vie sédentaire permet aux habitants du Chenal de subvenir à leurs besoins alimentaires.
3. La proximité entre les voisins du Chenal est aussi une forme de sécurité.

RÉDACTION :

En second lieu, on peut affirmer que, dans Le Survenant, la vie sédentaire est idéalisée car ce mode vie apporte aux habitants du Chenal du Moine une sécurité permanente et un bien-être constant. En effet, le fait d’avoir une habitation permanente permet aux sédentaires de ressentir un sentiment de plénitude. C’est pourquoi le père Didace, semble réconforté à l’idée d’assurer la relève familiale : « Quand il avait prit possession de la terre ancestrale (…) un sentiment de durée, de plénitude l’avait pénétré jusque dans sa substance même : la force tranquille de l’arbre qui, à chaque instant, enfonce ses racine plus avant dans le sol. » (p.80) Cette métaphore associe la stabilité de l’arbre à celle que ressent Didace en héritant de la terre familiale et permet de comprendre à quel point un tel héritage est sécurisant pour la relève. Ensuite, la vie sédentaire permet aux habitants du Chenal du Moine de subvenir à leurs besoins alimentaires. Effectivement, pour les Beauchemin, la chasse fait partie des traditions tout en étant un moyen de s’approvisionner en nourriture. Le père Didace fait part au Survenant que « le fusil de chasse est à l’honneur dans la maison » (p.67). Cette personnification du fusil met de l’importance sur cette pratique autant afin de nourrir sa famille que par fondement traditionnel. D’ailleurs, on constate que lors de la fête du jour de l’An, « la nourriture abondait comme à des noces » , (p.99) Cela est possible grâce au mode de vie sédentaire ; comparativement aux nomades qui, eux, doivent faire preuve de beaucoup de ruse pour chasser et pêcher afin de se nourrir au jour le jour. Les sédentaires, eux, peuvent bénéficier de réserves de nourriture grâce à l’agriculture et l’élevage ce qui est un grand avantage pour leur autosuffisance alimentaire. De plus,  la proximité entre les voisins du Chenal est aussi une forme de sécurité. En effet, ceux-ci fêtent les grands événements ensemble d’où « des cris, des rires, de grands hélas ! des embrassades, des poignées de main, des voeux, des plaisanteries» (p.95) se font entendre.  Cette énumération démontre à quel point ces occasions  sont rassembleuses et empreintes de bonheur et créent des liens entre les membres du Chenal qui s’entraideront donc par la suite. De plus, pour la famille Beauchemin « le Chenal du Moine leur suffisait » (p.45) puisqu’ils semblent, comme tous les habitants de ce village, épanouis et comblés. Pour le père Didace, sa vie au Chenal du Moine lui à permis de se lier d’amitié : celui-ci n’arrivait pas constamment à l’avance aux messes par dévouement à l’église, mais plutôt afin de « parler avec tout chacun à la porte de l’église » (p.79). Celui-ci, comme la plupart des habitants du Chenal détenait de nombreuses amitiés développées grâce au fait de rester au même endroit toute la vie. En bref, Le Survenant, idéalise la vie sédentaire, puisque cela permet une autosuffisance alimentaire, une proximité entre voisins ainsi qu’un toit permanent ; tout cela représente une sécurité permanente pour les habitants du Chenal du Moine.

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