Des femmes savantes, Chloé Savoie-Bernard

                                                                                                                                                         Analyse littéraire

Dans la société actuelle, les femmes font face à différents défis au quotidien. Dans l’extrait « Nue » de l’œuvre tiré Des femmes savantes de Chloé Savoie-Bernard, la narratrice semble faire face à un manque de confiance en soi.

D’abord, la narratrice montre de l’insécurité face à sortir sans une goutte de maquillage sur son visage durant une journée complète. Elle sait que d’avoir aucune imperfection est impossible, mais elle trouve sécurisant de mettre du maquillage dans son visage. On le comprend bien par le biais de cette hyperbole: « Je ne suis pas dingotte, je sais que les imperfections sont inévitables, mais je veux pouvoir les camoufler… ».  La narratrice veut alors passer une journée sans maquillage pour laisser reposer sa peau, mais elle semble éprouver de la difficulté à laisser son visage au naturel avec ses imperfections à nu. On comprend que le maquillage peut être au long toxique pour la peau donc, elle veut la laisser respirer afin d’éviter d’accentuer les petites impuretés au niveau de son visage. On le voit dans cette hyperbole : « si je les engraisse ad vitam aeternam à coups de parabène et de graisse de baleine, peut-être deviendront-elles si énormes qu’elles seront impossibles à atténuer. » De plus, la narratrice semble très fière d’elle pour sortir sans maquillage même si elle ne va que faire l’épicerie et autres petits magasins. En revanche, dans la comparaison suivante, la narratrice semble dénigrer son apparence : « Je ne voulais pas avoir trop l’air d’un déchet. ». Elle ne semble pas avoir une grande confiance en elle face à sortir de chez elle dans sa journée sans maquillage, donc elle cherche un moyen pour pallier son apparence soi-disant médiocre en mettant une paire de talons hauts par exemple et elle se compare à un déchet quelque chose de laid ou de périmé qu’on jette à la poubelle. Aussi, elle a refusé que son copain l’accompagne car il aurait pu la sécuriser comme on le voit dans la métaphore suivante : « il aurait pu me servir d’armure… ». Le fait qu’elle pense qu’elle aurait été protéger en sa présence démontre qu’elle est peu confiante face à son apparence physique et qu’elle aurait besoin de lui pour se sentir bien et en confiance. En bref, ces figures de style démontrent que la narratrice semble avoir une estime de soi basse durant sa journée sans maquillage.

Pour conclure, dans l’extrait « Nue » de l’œuvre tiré Des femmes savantes de Chloé Savoie-Bernard, la narratrice semble faire face à un manque de confiance en soi. La perfection avec du maquillage ou sans maquillage est impossible, il faut s’aimer comme nous sommes et bâtir notre confiance alentour de ça.

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