DISTINCTION ENTRE TOURISME ET VILLÉGIATURE, CIRCULATION ET TRANSPLANTATION

CHAPITRE 1 : LA FEUILLE BLANCHE

EXERCICE 1 : DÉMARREZ DU BON PIED

DISTINCTION ENTRE TOURISME ET VILLÉGIATURE, CIRCULATION ET TRANSPLANTATION

Quand on parle de vacances, à quoi pensez-vous ? Quel est le premier mot qui vous vient en tête ? La première image qui se crayonne à travers vos pensées ? Quelles sont les émotions qui s’exhalent en vous ? Quand on vous dit tourisme et villégiature ne ressentez-vous pas une paix intérieure, une certaine joie et même une légère excitation vers cette harmonieuse gâterie qui est si affectionnée de tous ? N’est-ce pas un échappement, une sorte d’aventure vers une destination qui diffère de notre vécu ?

Pour certains, un chalet en villégiature, le ciel ouvert, les eaux calmes, un éminent coucher de soleil et beaucoup de repos définissent leur voyage. Pour d’autres cela s’exprime à travers l’aventure, le tourisme et la découverte de nouveaux lieux. Quel que soit votre préférence, le choix est un aboutissement vers l’échappement de cette fastidieuse routine, de ce quotidien lassant et souvent très exténuant. Donc, si nous avions le choix entre deux modèles, si nous avions à choisir entre tourisme et villégiature. Sur quel choix nous arrêterions-nous? Nous commencerions peut-être par réfléchir à leurs distinctions, pour ensuite songer à leurs avantages et leurs inconvénients. Nous finirions par faire un choix qui miroitera notre personnalité, notre vécu, nos goûts, nos préférences et vraisemblablement, notre budget.

Pour commencer, pensons à la villégiature. Celle-ci se définit par le temps de repos dans une résidence de plaisance secondaire durant une partie de l’année. Cette activité temporaire ou saisonnière peut se produire plusieurs fois par an. Les villégiatures se retrouvent souvent à la campagne, au bord de la rivière, à la montagne, dans une auberge ou encore un chalet. Elle se pratique dans des endroits paisibles qui comportent des attraits naturels et se destine particulièrement aux amoureux de la nature. Ceux-ci pourront jouir d’une peinture naturellement vivante. Ils pourront entre-autre écouter la mélodie du vent qui valse et gambade avec le feuillage des arbres. Ils se feront réveiller par un égaillant orchestre d’oiseaux.

En d’autres termes, la villégiature nous permet de bénéficier d’un confort et d’une détente dans un hébergement confortable, loin du mouvement et de l’agitation de la ville. Elle représente un bon moyen d’échapper au stress de la cité sans devoir quitter le pays.

Toutefois, en se déplaçant sans cesse de la ville, vers le chalet, on se retrouve à passer beaucoup de temps sur la route, dans le saumâtre trafic. Grâce aux bouchons de circulations et aux trajets qui n’en finissent plus, le retour en ville, peut devenir une lassante et une épouvantable perte de temps. Sans oublier que rien n’est à proximité. Alors s’il nous manque quelque chose, nous devons sans cesse nous déplacer. D’ailleurs, le temps et les frais que nous devons mettre en matière d’entretien ménager et de maintenance sont loin d’être un divertissement. Sans oublier toutes les dépenses reliées aux taxes municipales.

De plus, passer ses étés et même ses fins de semaines au même chalet, n’est-il pas signe de routine qui finirait en une pratique lassante et monotone ? Après tout, les vacances ne devraient-elles pas être un prétexte pour briser notre train quotidien? Bref, la vie en chalet pourrait, à la longue être perçue comme un ennui, quelque chose de routinier et éveiller en nous un désir, celui du changement. En effet, la découverte et la destination vers une nouvelle ville peut être une expérience plus stimulante et plus réjouissante. Une sorte d’aventure qui nous permettrait d’explorer un nouveau monde, visiter divers monuments historiques, assister à diverses festivités, voyager vers de nouvelles destinations.

Ainsi, le tourisme, quant à lui, se définit comme étant un voyage, un parcours, un agrément personnel qui se fait par le biais d’un déplacement vers une destination qui diffère de notre environnement habituel. Sa durée varie d’une nuitée à un an. C’est entre autre une occasion de pratiquer des activités variées, de visiter de nouveaux paysages, de nouvelles villes, de voir diverses cultures, contempler des œuvres d’art et découvrir la gastronomie du pays.

Voyager comprends d’abondants avantages et notamment celui de se débrancher de sa vie quotidienne, du stress et de ses implications professionnelles. L’amour du voyage, de la découverte est présent dans chacun. Qu’on cherche à partir à la découverte de lieux incroyables et dépaysant, le but ultime d’un voyage est de passer du bon temps. Après une dure période, nous avons le besoin de simplement profiter de la vie et vivre intensément de bons moments. Partir vers de nouveaux horizons, rencontrer des personnes aux diverses cultures, divers modes de vie, c’est s’ouvrir au monde, c’est s’échapper et oublier tous nos tracas. Bref, le tourisme permet d’embrasser des paysages éminents et

de revenir parfumé de tolérance, de sagesse et de rêves. Cet enrichissement personnel sera par la suite transmis avec emballement à nos proches sous formes de souvenirs florissants et joyeux.

Bref, selon moi, le voyage, contrairement à la villégiature, nous fait vivre une expérience et un stress positif. Les palpitations de plaisir lors de l’organisation de cet évènement n’ont rien à voir avec le fardeau que nous devons endurer pour la préparation du chalet où nous devons aller.

CHAPITRE 2 : LA LECTURE RAISONNÉE

EXERCICE 2.1 : RECONSTRUISEZ LES INFORMATIONS D’UN TEXTE

La fiction et les idées du voyage

Introduction

On légitime souvent le voyage en insistant sur le fait qu’il permet de découvrir d’autres réalités : depuis les campagnes publicitaires d’agences de voyages qui vendent et vantent des destinations en annonçant que « vous n’y bronzerez pas idiots » jusqu’aux grands découvreurs, Marco Polo, Erik le Rouge, Christophe Colomb, etc.

Or, le voyage est aussi un moyen d’explorer la fiction. Tout le monde connaît bien le dicton « À beau mentir qui vient de loin ». Toutefois, comme tout dicton, celui-ci est simplificateur et ne permet pas de repérer de nombreuses autres relations du voyage avec la fiction, bien plus subtiles que le simple récit mensonger.

Sans

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