Critique théâtre : Toile d'araignée

La toile d’araignée est une pièce de théâtre d’Agatha Christie mise en scène au théâtre Royal des galeries par Alexis Goslain. Elle relate l’histoire de Clarissa, incarné par Cécile Florin, épouse de Henry Hailsham-Brown qui reçut dans son manoir des amis tel Sir Rowland Delahaye son tuteur, joué par Michel Poncelet, Hugo Birch le vieux juge, interprété par Marc de Roy, et le jeune Jeremy Warrender, représenté par Denis Carpentier. Peu de temps après ceux-ci sortent laissant Clarissa seule avec Pippa, la fille de son mari. En préparant des sandwichs pour son mari celle-ci tombe sur le cadavre de Olivier Costello. J’ai approuvé de A à Z cette représentation dont je vais faire la critique.

Dans un premier temps j’ai affectionné l’ambiance de la soirée et du lieu. Il est vrai que durant la pièce, quelques personnes faisaient du bruit à ma gauche et d’autres avaient leur téléphone allumé mais le bruit ne m’a pas empêché de suivre. De plus le théâtre Royal des Galeries est un chef d’œuvre qui a un bar ou l’on peut boire un verre ou prendre une glace et des sièges confortables qui sont disposés de manière à bien voir la scène. Le moment ou Costello perd sa moustache était excellent même si je ne pense pas que c’est fait exprès, tout le public a rit durant de longues minutes. On peut donc dire que le public était respectueux et que l’ambiance était chaleureuse.

Mais encore les thèmes abordés dans la représentation m’ont plu bien qu’ils étaient subtils. On remarque quand même que le mensonge était bien présent avec le personnage de Clarissa qui mentait beaucoup et se faisait avoir à son propre jeu quand elle disait la vérité comme dans la scène ou l’inspecteur lui demande ce qu’il s’est passé. Tout comme le thème de l’amitié. Lorsque les amis de Clarissa ont su qu’elle avait caché le corps, ils hésitaient entre la suivre en voulant déplacer Costello ou appeler la police mais l’amitié est plus forte et décident de protéger Clarissa au péril de leur carrière. Ainsi bien qu’il n’y ait pas de grand thématique on peut tout de même distinguer le thème mensonge et l’amitié.

On peut noter aussi le bon gout du décor, les meubles allaient de pair avec l’atmosphère dégagée. Il y avait peu d’éléments mais s’était juste assez car la pièce était regorgée de secret comme la porte caché dans la bibliothèque grâce à un mécanisme. De plus la porte d’entrée ajoutait une plus-value de par ses grandes vitres qui laissaient passer une lumière extérieure. Le tout était renforcé par deux belles colonnes blanches comme les châssis de fenêtre et de porte. Les lumières étaient simples mais efficace et la sonorité était bien maitrisé. Ainsi le décor nous plonge dans l’intrigue et son époque

En parallèle les personnages étaient à la hauteur de mes attentes. En effet l’inspecteur de police était mystérieux et parlait peu, lorsqu’il interrogeait les suspects il les fixait et répondait de manière brève. La jardinière ajoutait une touche d’humour quand le sérieux était au rendez-vous et elle avait un vocabulaire plus familier ce qui change des autres personnages. Sans oublier Clarissa, le personnage principal, qui avec

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