Critique du film La Belle Et La Bête De Jean Cocteau

Critique de film

« La belle et la bête » de Jean Cocteau

Jean Cocteau nous laisse visualiser en 1946 une pure merveille, un chef d’œuvre artistique comme on en verra certainement plus. Dans ce film la belle est « belle » et la bête est terrifiante, mais à la fois attachante. Jean Cocteau nous demande simplement de croire à son film, comme le font les enfants, son message commence par « il était une fois ». Le noir, la frayeur, la musique qui nous fait trembler. On ne se sent pas tranquille. Et puis d’un coup, le surhumain apparait, dans cette demeure, ressemblant à un lieu hanté. Il y a de l’animé, de l’inanimé. Il y a le monde réel et le monde « imaginaire ». Tout est mystique, mystérieux, parfois angoissant. On y rencontre le fantastique, puis en deuxième partie de film, tout devient plus tendre, plus romantique. Au fur et à mesure que l’histoire évolue, les personnages eux aussi évoluent. Et, la fin est sublime et symbolique, la magie opère et l’enchantement aussi. Aussi, parlons des couleurs. Cela peut sembler paradoxal, puisque ce film est en noir et blanc ! Et pourtant c’est une histoire qui ne pouvait être qu’en noir et blanc ! Le noir accentue la terreur et le sombre de la bête, et le blanc pour la beauté, la lumière, la magie de la belle.

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