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Critique de film la Princesse de Montpensier

Commentaire d'oeuvre : Critique de film la Princesse de Montpensier. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Octobre 2019  •  Commentaire d'oeuvre  •  751 Mots (4 Pages)  •  533 Vues

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Bertrand Tavernier entreprend en 2010 l’adaptation de la nouvelle historique de Madame de La Fayette, La princesse de Montpensier.

1572, Marie, jeune héritière, est contrainte d’épouser le prince de Montpensier alors qu’elle éprouve un amour réciproque pour le duc de Guise. Viens se rajouter le comte de Chabannes, meilleur ami de son mari, ainsi que le duc d’Anjou, Henri III, fils de la reine. Marie est partagée entre son devoir et le désir qu’elle ressent pour le duc de Guise dans une France déchirée par les guerres de religions.

Le réalisateur français s’est encore une fois placé du côté historique pour adapter la nouvelle, après Capitaine Conan par exemple.

La princesse de Montpensier s’inscrit clairement dans ce genre, ceci remarquable par les costumes, la musique typique de la période de la Renaissance ou le cadre choisis par Tavernier pour réaliser son œuvre. Toutefois, une différence est perçue dans le film, presque chaque cadre est authentique, chaque musique, costume, essaie de coller au maximum avec la réalité de l’époque.

Une certaine déception a néanmoins animé un grand nombre de spectateur après la diffusion du film, et ceci pour diverses raisons. Certains aspects présentent quand même des qualités.

​Les personnages comme interprétés par Tavernier, présentent de bons côtés. Les comportements, vêtements, ainsi que physiques permettent en effet de définir les personnages. La beauté innocente, cachant un comportement aguicheur de la princesse interprétée par Mélanie Thierry permet de comprendre pourquoi autant d’hommes la désirent. Les costumes aux couleurs chatoyantes, projettent une idée de luxe. Ceci permet à Thierry de bien incarner la jeune héritière peu encline à se plier aux décisions de son père mais plutôt à suivre ses désirs.

Le physique de Philipe interprété par Grégoire Leprince-Ringuet est très révélateur, son regard est un peu fuyant et sa posture peu imposante. Le jeu de Leprince-Ringuet inspire de la compassion au spectateur.

Lambert Wilson, habillé en noir tout a long du film et son « vieil âge », ajoutent maturité et vertu au personnage du comte de Chabannes, mais aussi une idée d’éducateur, ce qu’il représente bien, vu qu’il est le maitre de Marie. Montré comme le confident de la princesse, Wilson dans son jeu dégage une aura bienveillante, renforçant le personnage de Madame de la Fayette.

Gaspard Ulliel dans le rôle d’Henri de Guise, jeune amant fougueux, et Raphael Personnaz dans celui du duc d’Anjou, futur roi impétueux, incarnent parfaitement les jeunes loups à la chasse.

​Le récit est introduit par une scène de bataille, qui n’accroche pas immédiatement. A force de trop les expliquer, les scènes perdent en subtilité. Les thèmes de la guerre et de l’amour sont annoncés dès les premières scènes, tout est facile à comprendre. La fin ouverte du film se termine sur la princesse sur la tombe de Chabannes, laissant le spectateur décider si elle ira retrouver Philipe ou pas.

​Quant à la mise en scène, le champ-contrechamp est un peu fatiguant. Le réalisateur n’abrège aucun dialogue ce qui alourdit les scènes. Il y a peu d’hors-champ,

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