LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Critique Fahrenheit 451

Commentaire d'oeuvre : Critique Fahrenheit 451. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Février 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  921 Mots (4 Pages)  •  764 Vues

Page 1 sur 4

Fahrenheit 451 est une dystopie écrite par Ray Bradbury.

Dans un futur proche, lire est devenu un acte anti-social et les pompiers ont pour charge de brûler tout livre existant, quitte à brûler avec eux leurs propriétaires car ceux-là sont considérés comme fous. Cependant, l’un des pompiers, Montag fait une rencontre intéressante avec Clarisse, une voisine. Le pompier devrait la considérer comme une folle, mais Montag s’attache très vite à cette jeune fille mystérieuse. Elle lui fait découvrir le plaisir de la lecture vant de mourir violemment. Montag souhaite que les pompiers retrouvent leur fonction première, qui est d’éteindre les feux, pas de les allumer. Son supérieur hiérarchique décide de brûler sa maison, Montag s’enfuie et rejoint un groupe de résistants.

J’ai beaucoup aimé ce livre car en plus de raconter une histoire intéressante, il a un véritable fond et aborde plusieurs thématiques qui font réfléchir le lecteur.

D’abord la principale : la place des livres dans la société.

Les livres nous font pleurer, rire, imaginer, voyager. Ils aident à la construction de notre esprit, notre évolution. Ils nous permettent de nous poser des questions, de réfléchir, de nous informer, nous éduquer. Nous avons forcément besoin des livres pour notre développement. Pour certaines personnes, écrire les aide à se sentir mieux. Interdire les livres, c’est de la censure, à refuser la liberté d’expression.

Le livre porte aussi sur l’acceptation des sentiments. A la question de Clarisse : «Est-ce que vous êtes heureux ? », Montag répond sans réfléchir qu’il est heureux, parce ce qu’il ne s’est jamais vraiment posé la question. Mais il se rend compte alors de la vérité : Il n’est pas heureux. A partir de ce moment, le héros va être inconsciemment à la recherche du bonheur.

« Il se souvint d'avoir pensé que si elle mourait, il ne verserait pas une larme, sûr et certain. Car ce serait pour lui la mort d'une inconnue, d'un visage croisé dans la rue, d’une photo aperçue dans un journal, et soudain il y avait là une telle aberration qu’il s’était mis à pleurer, non devant la mort, mais à l’idée de ne pas pleurer devant la mort ». Ce moment est très fort, Montag se rend compte qu’il est insensible à la mort, qu’il n’aime pas tant que ça sa femme. Cette impression de ne pas avoir de sentiment est tellement fort qu’il en pleure.

L’un des passages importants du livre se situe à la page 66 de notre édition : Les pompiers ont reçu un appel pour aller dans une maison abritant des livres. Arrivés sur place, ils découvrent une femme se balançant d’un pied à l’autre et qui semble avoir perdu la tête. Les pompiers tentent de la ramener à la raison afin qu’elle abandonne ses livres pour qu’ils puissent mettre le feu à sa maison. Mais la femme refuse.

On peut voir à ce moment l’amour que cette femme a pour ces livres, comme si c’était ses propres enfants. Elle est prête à brûler avec eux, et refuse de les laisser. C’est à ce moment là qu’on découvre vraiment l’insensibilité et l’inhumanité des pompiers. Ils décident de la laisser brûler vivante. Et même avec les supplications de Montag,

...

Télécharger au format  txt (5.4 Kb)   pdf (43.3 Kb)   docx (12.7 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com