Correction question de corpus sur le genre théâtral

Correction question de corpus :

1-Présentation du corpus

Le corpus proposé est constitué de quatre textes qui appartiennent tous au genre théâtral. Le premier est tiré de Mr de Pourceaugnac (Molière, 1669), le deuxième est extrait du Jeu de l’amour et du hasard (Marivaux, 1730, le troisième appartient à la pièce de Musset On ne badine pas avec l’amour ( 1834) et le dernier est issu d’ Antigone (Anouilh, 1944).

2- Reprise de la question

A partir de ces quatre documents, on peut dégager les caractéristiques d’une scène d’exposition. Rappelons tout d’abord que la scène d’exposition se définit comme le début d’une pièce de théâtre dans lequel le dramaturge présente les personnages, précise les liens qui les unissent et lance l’intrigue. On peut d’abord observer que dans les quatre textes, les personnages sont présentés et les liens qui les unissent précisés : dans l’extrait de Mr de Pourceaugnac, on découvre six personnages. Quatre sont présents sur scène : Julie, Eraste, Nérine et Sbrigani et deux sont absents (Le père de Julie et Mr de Pourceaugnac). Les maîtres Julie et Eraste sont amants, Nérine et Sbrigani sont leurs valets respectifs et Mr De Pourceaugnac, le promis de Julie. De même, dans le jeu de l’amour et du hasard, le spectateur est confronté à Silvia, la maîtresse, et Lisette la soubrette. Toutes deux évoquent le promis de Silvia, choisi par Mr Orgon, le père de Silvia. Dans la pièce de Musset, on découvre six personnages : le Chœur, Maître Blazius et Dame Pluche qui sont présents sur scène et Le baron, Camille et Perdican. Les deux derniers sont cousins tandis que Maître Blazius et Dame Pluche sont leurs valets respectifs. Le Baron est le père de Perdican, et l’oncle de Camille. Les deux jeunes sont présentés comme parfaits, puisque l’accent est mis sur la vertu de l’éducation qu’ils ont reçue. Enfin, dans la pièce de J. Anouilh, le Prologue se charge de présenter l’ensemble des protagonistes….

D’autre part, on peut noter qu’à chaque fois, l’intrigue est lancée. En effet, dans la pièce de Molière, la curiosité du spectateur est piquée : il se demande par quels moyens les jeunes gens avec l’aide de leurs valets vont tenter de déjouer le mariage prévu par le père de Julie : « …nous lui ferons tant de niches sur niches, que nous renverrons à Limoges Monsieur de Pourceaugnac ». Le mariage espéré par les deux amants aura-t-il lieu ? Cette question du mariage arrangé est également présente dans la pièce de Marivaux : Silvia ne semble pas très enthousiaste à l’idée d’épouser un homme dont elle ne sait rien ou presque, et sa beauté ne semble pas la convaincre outre mesure « ………… »

Pour ce qui concerne le Prologue d’Antigone, on peut faire remarquer qu’il se distingue des autres documents dans la mesure où la présentation des personnages et de l’intrigue est nettement plus exhaustive (complète).

On connaît déjà l’issue de la pièce : « Il ne savait pas qu’il ne devait jamais y avoir de mari d’Antigone sur cette terre et que ce titre princier lui donnait seulement le droit de mourir ».

S’agissant du cadre, on peut remarquer que seul Musset, installe son action

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