Corpus sur les femmes

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Soumis par: colas33850 18 avril 2014

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Mots: 1074 | Pages: 5

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Ce corpus est composé de 3 extraits de romans du XIXème siècle. Nous découvrons parmi ces œuvres naturalistes que sont Le curé de tour de Honoré de Balzac, Lucien Leuwen de Stendhal et La curée de Emile Zola, le portait de femmes qui appartiennent au même siècle que ces romanciers. L’auteur nous offre une vision détaillée et pessimiste de ces femmes.

Notons quelles sont les ressemblances qui relient ces personnages. Nous verrons ensuite que ces points communs masquent en fait des différences de comportement.

Tout d’abord nous pouvons remarquer que ces trois femmes Mlle Bérard, Sidonie Rougon et Mlle Gamard présentent des similitudes sur le plan physique.

Les yeux de ces femmes ont les mêmes caractéristiques. Ainsi ils sont décrits sombrement et fatigués comme le montrent ces citations : ceux de Mlle Gamard sont « gris et ternes » ils sont « bordés » par un « large cercle noir ». Selon Zola, Sidonie avait les yeux qui « semblaient nager dans le tohu-bohu des négoces ».Son regard était perdu au regard des difficultés auxquelles elle était confrontée. Mlle Bérard avait plutôt selon le romancier « un regard faux » ce qui laisse paraître un trait de caractère moral.

De plus, la forme du nez de Mlle bérard et Mlle Gamard est décrite de façon disgracieuse et péjorative comme le montrent ces termes : « au nez pointu » (L 2 texte B), «Son nez aquilin » (l 24 texte A).

Du point de vue vestimentaire, ces trois femmes adoptent un style très conservateur, négligé et asexué. Les romanciers les qualifient de « vieille fille » (l 43 texte A). Mlle Gamard et Sidonie représentent le type même de la sobriété. Elles sont vêtues de couleurs ternes et toujours de la même façon : « éternelle robe noire » (l 4 texte C), « Sa robe de taffetas en été, de mérinos en hiver mais toujours de couleur carmélite » (L 14-15 texte A). Nous pouvons ainsi remarquer que Mlle Gamard dispose d’une tenue unique pour l’été et l’hi

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ver qui conserve toujours la même couleur. Elles ont également toutes deux une coiffe qui sert à cacher leurs cheveux. Cette manière de se vêtir les prive de féminité.

Mlle Bérard et Sidonie sont toutes les deux de petite taille comme le suggèrent ces termes « petite personne » (L 1 texte B) et « petite » (l 23 texte C).

Ces femmes présentent aussi des caractéristiques morales communes.

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