Corpus sur La Femme émancipée Ou Pas: Lafayette, Flaubert, Diderot

Les femmes aux époques de ces textes n'étaient pas respectées par les hommes, et n'avaient aucuns droits. Mais au fil des siècles, la femme se battra afin d'avoir sa place dans la société, d'avoir plus d'autonomie, plus d'indépendance.

Mme de Lafayette, Denis Diderot, Mme de Staël et Gustave Flaubert peignent la femme très différemment. Il y aura d'un côté la femme qui cherche l'indépendance c'est-à-dire la femme émancipée et d'un autre côté la femme qui reflète la société dans laquelle elle vit.

Nous allons voir si les textes du corpus proposent des personnages féminins émancipés ou bien déterminés par la société dans laquelle ils vivent.

Pour cela nous allons mettre en relation les quatre textes du corpus.

Premièrement, ces quatre textes ne datent pas de la même époque. Le texte 1 est du classicisme, le 2ème des lumières, le 3ème du romantisme et le 4ème penche plutôt vers le réalisme. Il est donc normal que la femme présente dans chaque texte soit peinte différemment. Néanmoins, dans le texte 1, la femme apparaît comme non émancipée, elle est déterminée par la société dans laquelle elle vit, en effet la vertu est mise en avant ainsi que l'emprisonnement par les contraintes sociales d'un mariage de raison, l'héroïne est donc prisonnière et non libre. Dans le texte 4, on ne sait pas trop si l'héroïne est émancipée ou pas car Emma de Bovary est soumise à son amant mais ce n'est pas le cas pour son mari car elle prend des décisions seules comme celle de se livrer à l'adultère. Dans les textes 2 et 3, par contre les deux héroïnes sont toutes deux émancipées, la première, qui est une religieuse prend le choix de ne « prononcer aucun vœux » se qui prouve son émancipation mais aussi elle montre son refus envers la maltraitance, de l'hypocrisie, elle a donc pris son choix seule et à ses propres convictions. La seconde quand à elle, est la forme pure de l'émancipation. Elle est une « femme libre, indépendante financièrement et maîtresse de son destin » et elle sait que « l'homme et la femme doivent se libérer des conventions sociales ». Dans le texte sont mis en avant son éclat et sa simplicité se qui « excitait l'intérêt et la curiosité, l'étonnement et l'affection », elle arrive donc à se faire respecter grâce à cela même en étant une femme.

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