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Corpus: Bellay, Baudelaire: Comment les poètes célèbrent-ils la femme à travers sa chevelure ?

Commentaire de texte : Corpus: Bellay, Baudelaire: Comment les poètes célèbrent-ils la femme à travers sa chevelure ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Mai 2013  •  Commentaire de texte  •  336 Mots (2 Pages)  •  864 Vues

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« Ces cheveux d'or... », L'Olive,X, (1550), Joachin Du Bellay

« Un hémisphère dans une chevelure », Le Spleen de Paris, (1869), Charles Baudelaire

« La Chevelure », Spleen et idéal, Les Fleurs du Mal (1861), Charles Baudelaire

Comment les poètes célèbrent-ils la femme à travers sa chevelure ?

Le corpus étudié se compose de trois poèmes. « Ces cheveux d'or... » de Joachim Du Bellay extrait du recueil L'Olive,X ( 1550) ainsi que « Un hémisphère dans une chevelure » extrait du recueil Le Spleen de Paris ( 1869) et « La Chevelure » extrait de la partie Spleen et idéal du recueil Les Fleurs du Mal (1861), tout deux du poète Charles Baudelaire. Bien que trois siècles séparent Du Bellay et Baudelaire, que la forme poétique soit différente (deux poèmes versifiés, l'un de forme fixe, le sonnet, le second de forme libre sept quintils et un poème en prose) ces poèmes célèbrent la femme à travers sa chevelure. Alors comment le poète célèbre-t-il la femme à travers sa chevelure ? Nous choisirons d'étudier dans un premier temps les différentes déclarations d'amour des poètes dans leurs œuvres. Puis nous analyserons leur conception de l'amour, de l'image féminine.

D'abord, nous remarquons que dans les deux premiers textes ( « Ces cheveux d'or... » et « Un hémisphère dans un chevelure » ) les poètes s'adressent directement à l'être aimé, ce qui est moins évident dans « La chevelure ». En effet , dans le poème en prose de Baudelaire, la deuxième personne du singulier est présente dans chacun des paragraphes alors que dans « La chevelure » même si nous savons que le poète s'adresse à elle, Baudelaire varie les interpellations ( « Ô toison », « Ô boucles ! », « Ô féconde paresse », « Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues » etc). De même le 8 vers peut être assimilé à une personnification ce qui montrerait que le poète s'adresse à la femme en la tutoyant. Nous pouvons imaginer qu'il s'agit de sa maîtresse Jeanne

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