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Corpus dont le thème est le meurtre

Fiche de lecture : Corpus dont le thème est le meurtre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Mars 2015  •  Fiche de lecture  •  490 Mots (2 Pages)  •  586 Vues

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Ces trois textes du 19 et 20 ème siècles traitent le même thème, celui du meurtre, cependant ils présentent des différences, notamment la description de la nature.

Une des principale variation entre ces 3 textes est l’emplacement de cette description :

En effet le texte A d’Emile Zola est une description de la nature très concentrée au début du texte entre la première ligne et la ligne 14, alors que le texte C d’Albert Camus, présente une description de la nature tout au long du texte et dans le texte B d’André Malraux il n’y a que très peu d’éléments qui se rapportent à la description de la nature.

Nous pouvons trouver un lien très fort entre le texte A et le texte C, en effet le texte A a un champ lexicale de la chaleur : « le crépuscule », « les rayons », « brûlée par les rayons ardents de l’été », ainsi que le texte C « bouillant » « brûlure » « soleil » etc.

De plus dans les textes A et C, la scène se passe près de l’eau : en effet dans le texte d’Emile Zola la scène se passe près d’une rivière froide alors qu’Albert Camus présente le décor près de la mer rechauffée par le soleil, qui est constamment animée par le mouvement des vagues. Le texte B se déroule près de building donc en ville.

Le texte C utilise les 4 éléments de la nature, ce qui fait prendre conscience au lecteur de la puissance de la nature : « Le bruit des vagues » ( ligne 6 : l.6) pour l’eau, « La brûlure du soleil » (l.14) pour le feu, « le ciel s’ouvrait » (l.28) pour l’air, et « le même sable » (l.7) pour la terre.

Dans le texte B la scène reste figée dans le temps,en effet nous n’avons pas progressé alors que dans les textes A et C l’action avance. Dans l’œuvre de Camus la métaphore est très présente « un océan de métal », « l’air enflammé », « la lumière a giclée sur l’acier » ainsi que la personnification « La mer a charrié son souffle épais et ardents » « le bruit des vagues était encore plus paresseux» , elle est encore plus présente dans le texte d’Emile Zola « les arbres vieillit jettent leurs feuilles », « les rayons palissent », « l’air frissonnant » »la nuit descend » »souffle plaintifs de désespérance ». Pour finir la lumière est artificielle dans le texte B puisqu’elle provient d’un building : « La seule lumière venait du building » (l.6). Cette lumière est opposée aux lumières présentes dans les textes A et C qui sont des lumières naturelles qui proviennent du soleil. Nous pouvons conclure que les textes A et C sont d’époque différentes mais ils présentent de grande similitude alors que le texte B n’a presque aucune description de la nature.

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