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Corpus de texte - Comment les auteurs dénoncent-ils la responsabilité de la société dans la pratique de l'esclavage ?

Cours : Corpus de texte - Comment les auteurs dénoncent-ils la responsabilité de la société dans la pratique de l'esclavage ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Octobre 2017  •  Cours  •  826 Mots (4 Pages)  •  1 453 Vues

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Question = Comment les auteurs dénoncent-ils la responsabilité de la société dans la pratique de l'esclavage ?

Réponse en 2 axes : dénonciation des violences faites à l'encontre des esclaves en tout temps

+ Donner la parole aux esclaves, discours humanistes

--> colère et incompréhension du narrateur, orateur

prétérition

L'esclavage a longtemps été un sujet de controverse dans les sociétés occidentales et des États-Unis. Aussi, ce thème a divisé les nations, et plusieurs auteurs ou grandes figures prirent la parole pour défendre cette cause qui leur tenait à cœur. Ainsi, Ce corpus regroupe-t-il des extraits de Candide ou l'optimisme, Voltaire, Les Misérables, Victor Hugo et du discours de Frederick Douglass. A travers ces différents extraits, on se demande comment les auteurs parviennent à dénoncer la responsabilité de la société dans la pratique de l'esclavage.

Tout d'abord, on remarque que chaque texte constitue une dénonciation de l'esclavagisme. En effet, chaque texte traite d'un type d'esclavagisme même si on peut noter l'écart de tems important entre chaque écrit, Voltaire a écrit son roman en 1859, Hugo en 1862, et Douglass prononça son discours en 1852; d'autant plus qu'ils ne parlent du même type d'esclavagisme. Les trois auteurs traitent d'abord de a violence faites à l'encontre des esclaves. Voltaire fait le portrait d'un jeune esclave noir, un "nègre" : "plus que la moitié de son habit", "il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite" . D'autre part, Victor Hugo aborde le sujet de la prostitution qu'il considère comme une nouvelle forme d'esclavage, réservée aux femmes : "une âme pour un morceau de pain", "A la misère. A la faim, au froid, à l'isolement, à l'abandon, au dénûement.". Il utilise une seconde énumération en gradation ascendante pour évoquer la misère de Fantine : "elle a tout ressenti, tout supporté, tout éprouvé, tout souffert, tout perdu, tout pleuré". Douglass, quant à lui, parle de "crimes contre Dieu et les hommes", de "l'injustice et la cruauté abominables" lorsqu'il qualifie l'esclavage des Noirs et la ségrégation.

Par ailleurs, les trois extraits attribuent toute la misère endurée par les victimes de l'esclavage à la société et soulèvent ainsi une question morale sociétale. En effet, le "nègre" justifie sa misère en disant que c'est "l'usage'', "on nous coupe la main (…) on nous coupe la jambe (…) c'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe". Victor Hugo, lui annonce dès les premières phrases :"C'est la société achetant une esclave", "la misère offre, la société accepte". Il parle ainsi, d'une acceptation voire d'une indifférence de la société, de "la vie et l'ordre social" face à la prostitution, une forme d'esclavage qui "pèse sur la femme". "Ceci n'est pas une des moindres hontes de l'homme",

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