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Corpus de quatre fables

Commentaire d'oeuvre : Corpus de quatre fables. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Mai 2018  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 131 Mots (5 Pages)  •  639 Vues

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 Clélia Desesquelles                                                                  2ond4

                                     Question de corpus

     Nous sommes ici en présence d'un corpus de texte composé de 4 fables. En premier une fable du 17eme siècle écrite par Jean de la Fontaine qui se nomme: «le pâtre et le lion» elle est paru dans le recueil nommé «fables». Celle-ci appartient au mouvement du classicisme qui durera une vingtaine d'années entre 1660 et 1685. Ce corpus sera également étudié à travers trois œuvres du 20éme siècle «Le cheval de trait et le cheval de selle» écrit pas Robert Louis Stevenson paru en 1901 ainsi qu'un extrait du petit prince d’Antoine de St Exupery paru en 1944 pour finir nous étudierons la parodie d'une fable de Jean de la Fontaine. Celle-ci s’intitule «la grenouille qui voulait se faire aussi ronde qu'un œuf». Elle a été écrite par Raymond Queneau en 1968 dans le recueil «battre la campagne». On peut observer que toutes ces fables ont des points communs comme l'importance du discours direct ou encore la présence des procédés stylistiques telle que la personnification. Nous étudierons cela à la faveur de deux thèmes, tout d’abord nous verrons en quoi ces procédés répondent à l'objectif de l'apologue plaire puis dans un second temps nous verrons en quoi cet apologue instruit le lecteur.

     Pour commencer nous allons étudier en quoi l'apologue a pour objectif de plaire. Les auteurs pour atteindre ce but utilisent des procédés plus ou moins semblables. Dans l'ensemble de ces fables, ils comparent les hommes aux animaux «Bonjour dit le renard» ligne 2 «Ce ne doit pas être quelqu'un d'important, dit le hongre» ligne 20, dans la parodie de Queneau «Quelle singulière ambition dit l’autre»ligne 11 à 12.

Ce sont des personnifications ils donnent des caractères humains à des animaux comme par exemple la parole. Cela à pour intérêt de rendre le texte plus vivant pour qu'il intéresse et marque d’avantage le lecteur.

Les fables sont de ce fait des récits didactiques qui peuvent être compris par la jeune génération. Ce procédé évite la monotonie du texte.

De plus les personnages peuvent avoir différents caractères et manières de s’exprimer afin de faire ressentir une émotion précise au lecteur.

Dans le petit prince la naïveté du personnages «je cherche des amis» ligne 24 nous fait ressentir de la tendresse. Dans la fable de Stevenson  le cheval de selle est très polie «je me fais hommages respectueux et vous souhaite une cordiale bienvenue dans notre île» ligne 13 à 14 par contre  le hongre et le cheval de trait sont des personnages plus orgueilleux «Quelle impudence» ligne 26. La grenouille qui voulait se faire plus ronde qu'un œuf contient un aspect humoristique ligne 13 à19. Nous pouvons également voir l'importance des phrases interrogatives qui divertissent le lecteur et donnent du rythme au texte comme dans la fable de Stevenson «Qui cela peut être?» ligne 17 dans le petit prince «Qu'est ce que signifie «apprivoiser?» ligne 15 et dans dans la parodie de Raymond Queneau ligne 10 et 11. La seule fable où les phrases interrogatives sont absentes est «Le pâtre et le lion». Jean de la Fontaine utilise d'autres procédés pour plaire. Il s'inspire de grands auteurs tel Phèbre, Escope, Babris. Il suit donc les lois du classicisme. Il utilise également des rimes suivies «être» ligne 1 «maître» ligne 2 «ennui» ligne 3 et «lui» ligne 4 ainsi que des rimes croisées «troupeau» ligne 36 «parte» ligne 37 «veau» ligne 38 et «s'écarte» ligne 39 et ainsi apporte une lecture plus agréable et poétique. Le style d’écriture diffère selon les textes «les Chevaux de trait et le cheval de selle» et l'extrait du petit prince sont tout deux écrit en prose tandis que «La grenouille qui voulait se faire aussi ronde qu'un œuf» et «Le pâtre et le lion» sont écrit en vers. Pour finir, les auteurs changent de discours exemple dans la fable de Raymond Queneau du vers 1 à 8 il s’agit du discours indirect et du vers 9 à12 du discours direct puis du vers 13 jusqu’à la fin nous pouvons voir un retour au discours indirect. Ce procédé théâtralise la scène.  

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