Corpus: Médée, Corneille, Zucco

Nous allons étudier des extraits de Médée, de Corneille, de Roberto Zucco, de Bernarot Marie Koltès et d’Oeudipe roi, de Sophocle. Tous ces textes sont issus d’époque différentes. Nous allons nous demander de quelle manière est représentée la monstruosité des personnages dans ces scènes théâtrales. Tout d’abord nous verrons que les personnages n’ont pas de limites. Puis nous soulignerons la manière dont leurs actes sont perçus par ces personnages.

Pour commencer, ces trois extraits reflètent une partie de leurs personnages éponymes. En effet, dans tous ces textes les personnages ont déjà commis des meurtres. De plus tous trois ont tué des personnes de leurs familles. Dans Médée, c’est son frère qu’elle a tué : « D’un frère dans la mer les membres dispersés ». Dans Roberto Zucco, il avait tué son père : « Je porte encore le deuil de ton père ». Dans Oeudipe roi, il avait tué son père sans le savoir. Mais après avoir commis ces meurtres, ils veulent encore tuer des membres de leur famille. Médée, veut tuer son mari qui veut en épouser une autre : « Que mon sanglant divorce, en meurtres, en carnage, /S’ égale aux premiers jours de notre mariage, » Et Koltès, tuera sa mère à la fin de l’extrait : « Il s’approche, la caresse, l’embrasse, la serre ; elle gémit. Il la lâche et elle tombe, étranglée. ».

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