Corpus, Aragon

Question de corpus

Parmi «Les yeux d’Elsa» de Louis Aragon, dans «Capitale de la douleur » de Paul Eluard et le sonnet 13 extrait «Le second livre des sonnets pour Hélène» de Pierre de Ronsard les poètes aiment les yeux de leurs dulcinées. Nous verrons donc quelles fonctions les écrivains donnent t-ils aux yeux de la femme aimée dans le texte du corpus.

D’abord, les auteurs rapportent la couleur des yeux à des objets qui peuvent avoir cette même couleur. Le bleu et le vert reviennent à chaque fois : «le ciel (vers 2)» «bleu»(vers 12) «la lavande (vers 25)» affirme Aragon; «Feuilles de jour et mousse de rosée» (vers 6) «Bateaux chargés du ciel et de la mer» (vers 9) ajoute Paul Eluard; «le ciel»(vers 10) conclut Ronsard.

De plus, les poètes font des rapports entre les parties de l’œil et les mots utilisés en particulier Paul Eluard : « ailes » (vers 8) « roseau » (vers 7). En effet, les ailes et les roseaux pourraient se rapporter aux paupières et aux cils. Ces mots nous font donc penser au yeux.

Enfin la brillance des yeux se transmet par des choses qui elles aussi brillent. Ces « choses » brillantes montrent bien l’admiration des poètes envers les yeux des dames : « les étoiles filantes» (vers 27), « le radium » (vers 29) qui est un métal brillant. Aragon montre aussi cette brillance grâce à la richesse de certains pays. La richesse brille comme les yeux de ces femmes. Ces pays sont au vers 32 « Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes Indes »On peut aussi y ajouter le fait qu’il parle du reflet du soleil dans l’eau ce qui prouve la brillance de l’eau mais aussi du soleil « J'ai vu tous les soleils y venir se mirer »

Nous avons donc vu que les poètes utilisaient de nombreux procédés pour montrer les fonctions données aux yeux de la femme aimée dans les textes du corpus. La couleur, les rapprochements et enfin la brillance de ses derniers.

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