Conférence Les Contes - Charles Perrault

Conférence - Ch. Perrault – Les fées

Introduction - Charles  Perrault

le plus lu : effet Perrault même si on ne connaît pas grand chose de lui en tant qu’auteur.

Perrault : auteur étrange puisque pas étudié dans les classes de lycée ni en fac mais cette année au programme 

ne en 1628, 7 ans après La Fontaine meurt en 1703. contemporain Louis Xvi et Louis XIV. Grand auteur français. Écrit beaucoup mais connu que pour un seul livre: Contes de Perrault. S’il était mort en 90, il ne serait étudié que par des spécialistes littéraires: pcq il a joué un rôle dans la querelle des anciens et des modernes : « carrière d’écrivant plutôt que d’écrivain » (Roland Barthes). 

Contes : continuent à être lus / bcp interprétations = texte actif. Pas l’auteur qui n’a écrit qu’un seul livre (poèmes, contes, textes théoriques…)

un anti-rimbaud : vieil artiste qui réussirait sur le tard face à l’idéal que représente Rimbaud. 

Pas de mythe autour de Perrault, a un frère et a eu un fils avec qui pas nécessairement heureux. 

A écrit ensemble de textes largement à la gloire des princes : Louis XIV passe à Toulouse pour le traité des Pyrénées = écrit un éloge à Louis XIV. Stratégie pour avoir une place dans « le champ littéraire » (Bourdieu). Place à l’académie française: 1687 - éloge des L XIV : explique que les auteurs de l’époque du grand roi sont aussi intéressants au moins que les auteurs de l’antiquité (position moderne) 

Idée de l’imitation, antiques qui ont incarné des modèles qu’on essaie d’égaler mais qu’on ne pourra jamais égaler (position des anciens : art poétique de Boileau). 

« nous ne sommes que des nains sur des épaules de géants »

Perrault : moderne, le place dans le jeu intellectuel. Joue un rôle au début de « la crise des consciences européennes » : brisure vieilles conviction étatiques. 

Perrault crée les contes assez tard : publication de 2 paquets de contes en vers puis en prose (= contes de la mère l’oie): 1697. 

pas nécessairement père du genre des contes: plusieurs contes qui racontent des histoires de fées. Dans contes de LF: histoires d’amour (x), contes issus d’italie où contes médiévaux: pas enfermé dans le conte de fées. C’est une invention de la fin du XVIIe siècle. LF plus jeune, ancien = ennemi de Perrault. Perrault peut être pas l’auteur de tous les contes qui lui sont attribués (auteur aussi avec son fils).

Dans antiquité greco romaine: pas de contes de fées : invention tardive (fées = fatum = destin) invention médiévale mais enracinement dans des choses qui ne viennent pas de l’antiquité.

Pentameron : 49 contes encadrés par un autre:  Basile prend des contes racontés dans les campagnes dans lesquels sources archéologiques. Contes courts. Un d’entre eux a un écho avec Les fées (Les deux galettes). 

Les fées 

• une seule fée dans le conte. Pk appeler le conte ainsi ? 
• deux moralités : tension entre le conte et tension entre la première et la deuxième morale. 
• contes courts: v1 / v2 = tjr choix d’abréger: être le plus court possible.
• mère mais père probablement mort: une seule mère avec deux filles : « on aime naturellement son semblable » dans le cœur de la mère, détestation d’une de ses filles, amour inconditionnel pour l’autre puisqu’elle lui ressemble (qu’elle chasse à la fin pcq ne correspond plus à l’idéal). Qqc de trouble du côté de l’amour de la mère, trouble du côté de l’origine.
• A partir de rivalité, simplifie l’histoire, disparition du père et le sujet devient le rapport entre la mère et ses filles: amour du semblable, rejet de l’autre. Inverse de l’amour chrétien. La mère ne doit pas aimer le même puisque sinon rapport avec la mort (s’aime elle même au travers de l’amour de la deuxième fille)
• Perrault fait des choix :  contes deviennent mystérieux, histoires de la mère plonge le conte du côté de l’origine (anti-fée bienveillante) condamne sa fille laide à mort. Mère chasse ses enfants du logis. Bonne chassée car la mauvaise n’a pas réussi comme elle. La mauvaise est chassée car représente le dégoût. Sa mère ne l’accompagne pas dans la mort: injustice morale absolue. Mère à permis à sa fille aînée de rencontrer le prince. 
• galanterie ici : légèreté : dans conte qqc qui plaît vient de LF, des précieuses: on s’intéresse aux parenthèses qu’introduit Perrault. Il apparaît narrateur à partir double: intervient dans l’histoire qu’il raconte, explique au lecteur qui est censé ne pas savoir mais le sait déjà ce qu’il doit savoir mais qu’il sait. 
• La fée est le professeur, pour voir jusqu’où va le savoir et non pas leur honnêteté. La fée fait passer une épreuve à ces deux jeunes filles. pas épreuve de beauté mais épreuve de moralité: conte prend valeur initiatique. Fée cherche la vérité sur la fille mais le lecteur cherche la vérité sur le conte. 
• Fanchon: nom comique: au cœur de la fable des fées on trouve LF / la fontaine en tant que source de vie (religion) (la fontaine où se trouve la fée) 
• Trois âges: les filles(une a un prénom moche alors que l’autre n’a pas de prénom mais est belle), la mère, la vieille fée. 

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