Compte-rendu de lecture des nouvelles « Happy meal », « Lucien », « Iceberg » et « Quand Angèle fut seule ».

Compte-rendu de lecture des nouvelles « Happy meal », « Lucien », « Iceberg » et « Quand Angèle fut seule ».

En lisant les nouvelles « Happy meal », « Lucien », « Iceberg » et « Quand Angèle fut seule », on peut déterminer un point commun, celui du suspense qui est maintenu volontairement par l’auteur jusqu’à la chute, où l’on en comprend le dénouement. C’est ce qui caractérise l’ensemble de ces quatre nouvelles, rassemblées dans un même ouvrage.

Tout d’abord, dans la nouvelle « Happy meal », on peut comprendre que le narrateur est avec une jeune compagne qu’il a l’air d’aimer. Il dresse un portrait physique élogieux qui traduit explicitement les sentiments qu'il éprouve pour elle. D’ailleurs, ce sentiment semble d'ailleurs être réciproque. Les deux personnages principaux seraient donc un homme et une femme.  C’est seulement à la fin du récit, au moment de la chute que le narrateur, l’homme, nous précise être le père de la jeune fille et qu’il s’agit d’un amour de filiation entre un père et son enfant. « Cette fille je l’aime. C’est la mienne » (l.170)

Dans la nouvelle « Lucien », C’est une description en trois temps. Dans un premier temps l’auteur nourrit un sentiment de « béatitude » (l.5) et de bonheur physique. Dans un deuxième temps, il semble être entravé comme « pris dans un étau » (l.9). Puis, dans une troisième étape il est expulsé vers un monde inconnu, « incapable de résister à ce flot qui le submergeait » (l.14). C’est à l’introduction du second personnage, une sage-femme, qu’on comprend que la scène se déroule dans une salle de naissance et que Lucien est le nouveau-né. La chute nous révèle donc la naissance de Lucien depuis un point de vue interne.

La nouvelle « Iceberg » est le récit d’une relation impossible entre une femme et un homme, le narrateur. Ce dernier éprouve un sentiment d’amour égoïste envers Irène, qui partage déjà sa vie avec un dénommé George. Le narrateur, jaloux, ira jusqu’à l’Extrême : provoquer un accident afin d’éliminer son rival « un tel amour ne pouvait laisser de place pour aucun autre et que, de George et moi, l’un était de trop. » (l.179,180) In extremis, Irène sauvera George de cet horrible crime. La chute nous dévoile que George, âgé de trois mois, est l’enfant d’Irène et que ce criminel, le narrateur, à bien l’intention de recommencer.

La dernière nouvelle, « Quand Angèle fut seule », raconté sous une forme de narration interne, est l’histoire d’une femme âgée, qui a perdu son mari, Baptiste, mort d’un ulcère. Un certain temps après son enterrement, elle eut du mal à réaliser la perte de son tendre conjoint : « Un coup d’œil au jardin en passant. Non décidément, il n’était plus là » (l.24,25). Elle se rappela que Cécile, une amie, lui avait confié avant la ort de Baptiste, qu’il fréquentait une autre femme, Germaine Richard. Par dignité, elle décida de ne pas en parler à celui-ci. La chute de la nouvelle, nous informe alors que c’est Angèle même, qui a assassiné son mari avec de la mort-aux-rats.

Pour conclure, dans ces quatre récits, le suspense est maintenu jusqu’à la chute où souvent, l’imagination du lecteur est prise en défaut.

Pour répondre à la seconde question, mon récit préféré parmi ces quatre nouvelles, est « Lucien » de Claude Bourgeyx.

Premièrement, j’ai apprécié l’originalité de cette histoire par rapport aux trois autres nouvelles. De plus, je trouve que l’écriture de ce récit très court, est très recherchée et bien élaborée laissant quelques indices, quelques phrases rendant libre cours à notre imagination. L’originalité est une fin de récit aussi imprévisible que surprenante.

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