Compte rendu de lecture: Le Statut sémiotique De La Culture

Compte-rendu de lecture : Le statut sémiotique de la culture

Ahmed KHARBOUCH

Le présent texte est un article tiré du site web Actes Sémiotiques, il s’intitule le statut sémiotique de la culture, de son auteur Ahmed KHARBOUCH, professeur au sein de la faculté d’Oujda.

Dans cet essai publié en ligne le 02 juillet 2010, l’auteur, tout en aspirant approcher cette problématique, essaie d’abord de définir cette notion de «Culture» en posant une question préliminaire ; qu’est-ce que la culture ? Néanmoins, cette tentative de définition se heurte selon l’auteur au caractère ambivalent de ce terme, ainsi que son utilisation « abusive », ce qui rend la tâche de sa conceptualisation très ardue.

Cette difficulté, l’auteur la contourne en se focalisant sur une autre question, toutefois liée étroitement au concept de « Culture », c’est celle de savoir ce qui caractérise l’homme en tant qu’un «être sémiotique», producteur, et récepteur de signification, l’auteur, pour étayer cette idée, fait intervenir le philosophe allemand Ernest Cassirer qui affirme : « l’homme ne vit pas dons un univers purement matériel, mais dans univers symbolique, le langage, le mythe, l’art, la religion sont les éléments de cet univers », Ces même éléments ne sont en effet que les constituants de la culture, et qui sont par cette même occasion des symboles qui servent à comprendre le monde matériel.

Selon cette optique, qui envisage la culture comme « une médiation sémiotique entre l’homme et la réalité », figure déjà chez les classiques comme E. Benveniste qui appelle « milieu culturel» en parlant de « Culture », et J. Greimas, pour qui la culture n’est que « la société érigée en signification ».

Il en résulte que la culture est un fait humain sémiotique, et signifiant. Selon l’anthropologie culturelle, la culture est composée de « connaissances, croyances, art, morale, droit, coutume, et toutes autres aptitudes ou habitudes acquises par l’homme en tant que membre de la société ».

L’auteur en citant cette panoplie de références met en évidence la nature de la culture qui est une compétence acquise, et elle ne prendre place qu’en société, elle prend également 3 formes, l’une intellectuelle liée au savoir sur le monde, les connaissances, l’autre est praxique, relatif à la manière de se comporter en société, et la troisième, qui est souvent négligée, est affective, pour l’anthropologie culturelle « Une société ne peut se maintenir si elle n’est pas attachée inconditionnellement à des valeurs, lesquelles pour être inconditionnelles, doivent avoir un aspect sensible qui les protège du travail de sape de la raison ».

Il en découle que la culture a 3 dimensions sémiotiques, cognitive, pratique, et affective, E. Durkheim qui considère la culture comme étant une « représentation culturelle », relève également ces 3 facettes de la culture « des manières d’agir [dimension pratique], de penser [dimension cognitive], et de sentir [dimension passionnelle] ».

Il convient de mettre en évidence que la culture est un « ensemble signifiant » érigé en système de valeurs, et maintenue par une codification qui détermine « le faire social ».

Exposé réalisé

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