Commentaire sur le poème Notre Vie de Paul Eluard
Mémoire : Commentaire sur le poème Notre Vie de Paul Eluard. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar ivan74330 • 16 Avril 2015 • 795 Mots (4 Pages) • 1 695 Vues
I/ Un poème intime et familier
1) Une vie commune pleine d'intimité
- un poème très personnel : tutoiement + évocation du prénom de la femme + titre du poème + "dix-sept années" v. 4
- jeu sur les pronoms personnels (vie commune) :
"notre" qui commence le poème et qui se répète (= anaphore) au début de la 2ème strophe
"nous" v. 7 / "tu" v. 1 et 7 / "moi" v. 4 et 5
- champ lexical du secret (intimité) : "ensevelie" v. 1 / "refermé" v. 3 / "en moi" v. 4 et 5 / "sous la terre" v. 13 / "masque" v. 13 et 14 / "silence" v. 15
B) La mémoire d'un passé vivant
- champ lexical du commencement (un passé plein de promesses) :
"aurore" x2 v. 2 et 4 (= anaphore) / "matin" v. 2, "mai" v. 2
- champ lexical de la sérénité : "beau matin" v.2 / "claires" v.4 / "contente" v. 6 / "aimions" v. 6 / "équilibre" v. 8
- la femme comme une divinité capable d'insuffler la vie :
le nom "vie" répété 3 X en plus du verbe "vivre" v. 1, 6 et 7
ce nom "vie" est à chaque fois associé à la femme
toute puissance : "tu l'as faite" v. 1 / "donner la vie" v. 7
allitération en [m] dans la 2ème § = battement de coeur de la femme ?
C) Une intimité universelle, dévoilée, à tous vents
- des alexandrins = vers très classiques, comme une ode (// Ronsard)
- comparaison : "entre en moi comme dans un moulin" v. 5 = le poète expose son intimité à tous vents
- articles indéfinis : "un beau matin" v. 2 / "une ville" v. 2 = universalité, ça peut arriver à tout un chacun
D) Une mort familière
- la mort omniprésente : répétition du mot , notamment dans le 2ème quintil ; obsession du "masque" mortuaire v. 13 et 14
- la mort personnifiée : "la mort entre" v. 5 / "la mort vient la mort va" v. 9 / "la mort [...] boit et mange" => une mort banalisée
- la mort prend la place de Nush : elle est le sujet des verbes ("la mort entre ... a rompu... vient ... va ... boit ... mange") ; elle est "visible" alors que Nush est "invisible" (v. 111)
II- L'expression de la souffrance
A) Une rupture brutale
- les alexandrins 1 et 3 : 1ers hémistiches sur la vie et 2èmes hémistiches sur la mort
- "son poing" // un coup de poing
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