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Commentaire sur le poème Ma morte vivante de Paul Eluard

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Par   •  18 Novembre 2013  •  Commentaire d'oeuvre  •  414 Mots (2 Pages)  •  2 084 Vues

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Commentaire du court poème de Paul Eluard, "Ma morte vivante".

[...] Cependant, cette union n'aboutissait pas à un isolement, à un repli, elle permettait au contraire une ouverture sur le monde : le bonheur d'aimer était aussi un bonheur de vivre. Dans les vers 5 à 14, le jeu des compléments d'objets associe au poète la femme aimée, mais aussi des éléments qui renvoient à une vision positive clé monde: la confiance, la lumière (v. le plaisir te sens de la vie 9). Le "sens de l'amour" était étroitement lié au "sens de la vie": l'amour était une façon d'être au monde il permettait de mieux saisir les choses, de marcher sur les routes, d'avancer (v. [...]

[...] Le titre du poème, tout à fait paradoxal rappelle en effet la mort de Nusch, mais aussi sa survie dans le souvenir. Les vers 5 à 14 évoquent en effet l'union parfaite qui existait entre les deux époux, grâce au jeu des répétitions et des pronoms possessifs, qui met en corres- pondance différentes parties de leurs corps : " Mes yeux [ . ] tes yeux", "Ma bouche [ . ] ta bouche". Chacun de ces éléments évoque le contact privilégié que permettait le rapport amoureux. La sensualité, mais aussi l'union des regards. [...]

[...] Paul Eluard "Ma morte vivante" En 1947, le poète Paul Eluard fit paraître un recueil intitulé Le Temps déborde, dans lequel figurait un court poème en vers libres, "Ma morte vivante". Ce texte, ici soumis à notre étude, évoque la mort prématurée de Nusch, la jeune épouse du poète, mais surtout le désespoir de ce dernier et sa nostalgie du bonheur perdu. Ces thèmes ont déjà été traités par les poètes lyriques des siècles passés comme Ronsard par exemple ; nous verrons comment Eluard les renouvelle par le moyen d'une écriture simple, mais qui parvient à suggérer toute la gravité de cette perte. [...]

[...] Toujours placés en début de vers, les adjectifs possessifs de la première personne rappellent que le poète est le seul survivant, que son corps seul peut éprouver la réa- lité de cette séparation : " Mes pieds [ . ] ne connaîtront plus mon poids ni le repos " (v. 12-14) ; l'allitération en " donne au vers 14 une sorte de pesanteur, comme pour insister sur l'idée d'une perte insoutenable. Les vers 15 à 18 expriment la même idée : " Il m'est donné de voir ma vie finir/Avec la tienne/Ma vie en ton pouvoir/Que j'ai crue infinie". [...]

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