Commentaire sur le Sonnet Arrivée de Jacques Réda

Commentaire du sonnet ''Une Arrivée''

de Jacques Réda

Jacques Réda est un poète contemporain du XXème siècle reconnu pour quelques recueils de poème dont un s'intitule ''Sonnet Dublinois''. A la fois grand amateur de musique, il est qualifié de chroniqueur de jazz. Il est également éditeur, entre autre aux éditions ''Gallimard''. Ce poète adopte un style particulier puisque dans ces œuvres il décrit des paysages, que ce soit sur les villes, les campagnes, la mer et les quartiers populaires, Jacques Réda s’y intéresse. Il nous décrit toutes les rencontres qu’il fait dans ces lieux inconnus.

''Sonnets Dublinois'' nous raconte son séjour en Irlande. C’est en quelque sorte un carnet de voyage qu’il tient. Chacun des sonnets de ce recueil fait référence à une carte postale.

Au cours de ce commentaire, nous allons analyser le sonnet Une Arrivée où l'auteur nous narre la découverte de la ville de Dublin à son arrivée, ses premières impressions.

Dans un premier temps, nous allons montrer par quels moyens Réda rend cette ville vivante, puis dans une seconde partie nous allons analyser la façon dont il idéalise Dublin et la manière qu'il utilise pour faire apparaître ce sonnet comme une carte postale. Dans la troisième et dernière partie, nous remarquerons l'opposition entre le rêve et le banal dans ce poème.

Partie 1: Une ville vivante.

Dans le sonnet Une Arrivée, Jacques Réda part en voyage afin de découvrir la ville de Dublin. Il est dans son avion comme nous le prouve ce passage ‘’a fui sous les ailes’’, et voit apparaître la ville petit à petit. Son arrivée se fait la nuit ‘’une ville qu’on voit apparaître la nuit’’. On peut observer l’impatience de Réda de visiter des lieux qui lui sont inconnus, mais surtout d’arriver à destination, à travers ces vers: ‘’et l’on descend enfin, sur des lambeaux de voile’’.

Il nous décrit une ville illuminée, éblouissante,‘’astre étincelant’’, ‘’un éblouissant pâturage d’étoiles’’. Il utilise des hyperboles telles que "une sage petite lampe" et "un vivant inconnu mais humain" pour que le lecteur puisse voir au-delà de ce que voit Réda, imaginer la ville en fonction de chaque souhaits du lecteur. Cette ville devenue vivante est comparée à une femme grâce à des métaphores présentes dans son sonnet: ''rien de plus attirant'’, ''chaque perle de ces colliers’’.

En se rapprochant de la ville, l'auteur lui donne un aspect féminin. Cette femme serait vêtue d'une longue robe noire qui pourrait être portée lors d'une soirée ''astre étincelant’ ‘éblouissant pâturage d'étoiles''. Cette première apparaîtrait sur une scène, comme la ville derrière les nuages. Elle est attirante ‘’on toucherait du doigt’’. On retrouve aussi des verbes d’actions qui la représentent dans ce sonnet.

Jacques Réda, par ces métaphores et ces verbes d'actions rend la ville pleine de vie et humaine.

Partie 2: L’idéalisation dans «Une

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