Commentaire "les obsèques de la lionne"

Laurent

Cherine                                        Commentaire sur « Les obsèques de la lionne »

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         Ce texte intitule’ « les obsèques de la lionne » appartient au recueil des Fables de la Fontaine, poète ne en 1621 et mort en 1695 à Paris. Elle comprend 55 vers en alexandrins et en octosyllabes. Quelle mesure l’art de la fable se met-il ici au service d’une dénonciation de la société qui entoure le roi ? Dans cette lecture analytique nous verrons comment cette fable répond à la problématique posée sous trois grandes parties, la première nommée : Le déguisement animal avec pour sous partie ; la personnification des animaux puis la réalité de la cour. La seconde sera nommée : la satire du pouvoir avec comme sous partie ; la vision du couple royal puis les critiques du roi et des courtisans. La dernière partie regroupera l’enseignement moral de la fable ; la moralité directe.

        Le contexte nous montre des personnages qui sont énoncés, d’où le sous-titre : la personnification animale de cette première grande partie. Le lion est très clairement associé au Roi, v31 : « le roi Lion », le champ lexical du roi est présent avec « Prince » v3,12,19 ; « Roi » v30 ; « Monarque » v33

La périphrase « la femme du lion » au v1 montre que la « Reine » v26,37 n’existe que par son mari. La cour semble un endroit de rivalité ; les « loups » v36 sont les « prévôts » v8

Le « Lion » v1 est le « roi » v30.

La Fontaine utilise un peu les animaux puis critique ouvertement la cour.

       Dans cette deuxième sous partie, la réalité de la cour est exposée. La scène des obsèques et l’organisation est très réaliste, moyen pour le poète de décrire l’hypocrisie de la cour. Il y a beaucoup de monde « cérémonie » v9 « convoi » v44 « compagnie » v10. Périphrase de la mort au v1 « mourut »

La Fontaine s’adresse au poète au v11 « jugez si chacun s’y trouvera »

       La satire du pouvoir est énoncée dans cette seconde partie avec la vision du couple royale.

Il a un statut très puissant, ils sont présentés comme cruels ; « étranglés » v27 « immolez » v37 puis comme divins « nos sacrés ongles » v36 « augustes mânes » v38.

         Ensuite, la critique du roi et des courtisans est très présente. On voit que le roi impose ses décisions comme au v6 « fit avertir ». Il y a une allitération en « r » de sa puissance avec « cris » v12 « résonna » v13 « rugir » v 16. Le coté divin du roi est beaucoup critiqué.
On voit aussi une opposition entre le discours du roi et celui de la reine avec le cerf qui est désigné comme un « traître » v38 et comme un « ami » au vers44 = il semble proche de la Reine, tutoiement. C’est un discours direct

Les courtisans obéissent au roi, comme des machines « ressorts »v23. Ils sont manipulés « mille corps » v22 hyperbole qui s’oppose à « un esprit »v22 et soumis au « maître » v21 . Ils sont beaucoup « province » v6 « compagnie » v10 « peuple »v20 « les gens » v22. Il y a une sorte de rythme avec la répétition de peuple. La fontaine donne son avis « je définis » v17. Ils s’adaptent aussi à l’humeur du roi, antithèse « triste, gais » v18. Le courtisan est « flatteur »v28 il « soutint » v29.

          La moralité directe de cette fable est faite de mensonges, de flatterie. La cour est « flattez », « amusez »… Le roi se fait manipuler « goberont » v55. La prise de parole du lion est indirecte, ça montre l’autorité du roi.

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