Commentaire de Texte Baudelaire

Publié en 1857, « Rêve Parisien » fait parti des poèmes les plus importants de la section Tableaux Parisiens, dans l'édition 1861.

Le poème se sépare en deux partie inégales, dans la première on y trouve treize quatrains et dans la seconde seulement deux.

La première partie met en évidence un rêve qu'il invente et dans la seconde le réveil.

Est ce que le poète expose un tableau d'une vie idéale dans la première partie qu'il oppose à la vie réelle dans la seconde ?

On regardera alors dans le texte les éléments du rêve et du réveil pour les mettre en évidence par la suite.

I-Son monde idéal.

A) « Qui brillait d'un feu personnel », Baudelaire nous décrit un rêve dans lequel il est la seule lumière. La lumière est comme un signe de savoir, de connaissance. « Nul astres d'ailleurs », aucune autre lumière n'existe, il est le Dieu de son propre univers, de son propre monde, celui qui contrôlerait tout, qui déciderait de la vie et de la mort.

B)Il ne contrôle malheureusement pas tout. « J'avais banni de ces spectacles Le végétal irrégulier » La Nature est la seule chose que Baudelaire ne peut contrôler. Il choisit alors de la remplacer par l'eau, le seul élément naturel qui lui permet d'embellir son rêve et qui le suivrait dans tout ce qu'il entreprendrait.

II- Une douleur toujours présente

A) Sous l'emprise de drogue, c'est ainsi que Baudelaire plonge dans ses rêves ou il est le seul maître, le seul ''Dieu'', mais le réveil fait mal, très mal. De plus, Baudelaire n'est aucunement inspiré par le monde réel. La réalité et donc compliqué à gérer. ''En rouvrant mes yeux pleins de flamme'' Il hyperbolise son ressenti lors de son réveil (malgré que ce soit une sorte de rêve éveillé)

B) ''La pendule aux accents funèbres'' La pendule qui réfère au temps qui passe et le mot funèbre à la mort, tout est signe de mort dans le monde réel. Son réveil est comme un allé simple pour l'enfer, un mode ou la vie est triste et inintéressante, ou il ne contrôle juste rien et ou il ne s'amuse pas. Il rejette presque l'idée de vivre dans un monde qui ne l'inspire en rien, il ne se sent juste pas à sa place et il le fait ressentir avec le champ lexical de la mort.

Il expose clairement un tableau d'une vie idéale à la vie réelle. Dans la première parti il décrit son monde idéal, son rêve dans lequel il est seul maître.

Or dans la seconde partie il met en évidence la douleur du réveil, du retour à la réalité. Dans la première partie tout est selon son envie, selon ses désirs or dans la seconde tout est or de son contrôle et donc ennuyeux à mourir pour lui.

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