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Commentaire composé de la scène du meurtre dans Thérèse Raquin

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Par   •  2 Novembre 2019  •  Commentaire de texte  •  646 Mots (3 Pages)  •  3 281 Vues

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Néo                                                                                                                                       15/05/2018

Navarre

Snd12

Commentaire composé de la scène du meurtre dans Thérèse Raquin

Problématique : Comment Zola met-il en évidence la violence de la scène ?

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        Dans ce commentaire composé, nous allons étudier un extrait du roman Thérèse Raquin, écrit par Émile Zola en 1867, appartenant au mouvement du Naturalisme. Cet extrait est un meurtre commis par Laurent, le mari de Thérèse, afin de vivre une histoire d'amour avec elle.

        Nous allons nous poser une question : comment Zola met-il en évidence la violence de la scène ?

        Pour répondre à cette interrogation, nous allons dans un premier temps la mise en place d'une atmosphère sombre et inquiétante, et ensuite, nous verrons la lutte de Camille contre la mort et contre son destin.

        Tout d'abord, nous pouvons voir que le lieu décrit n'est en rien rassurant. L'action se passe dans une barque, un lieu clos d'où Camille ne peut s'échapper, celui-ci ne sachant pas nager : "le commis avait une peur horrible de l'eau". De plus, les protagonistes se dirigent vers un "petit bras sombre et étroit", et la mise en place "d'un brouillard laiteux" ajoute de la noirceur à la scène. En outre, on peut observer la nuit en train de tomber, "apportant des linceuls de son ombre". Cette métaphore assez forte pourrait être considérée comme une sorte de signe annonciateur de l'événement.

        Ensuite, nous pouvons relever un champ lexical précis : celui de la peur, avec "peur horrible", "épouvante", "trembles", "en chancelant", "figure effrayante" et "crier". Tous ces termes conduisent à la mise en place d'une atmosphère très inquiétante.

        Enfin, on peut remarquer que le meurtre va être préparé, installé, petit à petit. Par exemple, Laurent choisit une barque dont "la légereté effraya Camille". De plus, Laurent a déjà le plan en tête "Prends garde, je vais le jeter à l'eau...". Laurent cesse également de ramer afin d'avoir les mains libres, et, pendant que Camille est à plat ventre, il "regardait les deux rives avec inquiétude ; il avançait ses grosses mains sur ses genoux [...]". On comprend qu'il regarde s'il y aurait des témoins éventuels du meurtre, et commence à avancer ses mains pour le prendre à bras-le-corps.

        Tout cela conduise à rendre le moment du meurtre plus violent encore.

        

        D'autre part, la lutte inexorable de Camille contre la mort renforce inévitablement cette violence considérable.

        Tout d'abord, on remarque que ce meurtre s'inscrit dans la durée, avec un champ lexical riche : "pendant quelques secondes", "de nouveau", "Laurent secouait toujours Camille" et "il revient deux ou trois fois". Comme la scène est plus longue, la violence a le temps d'être décuplé.

        Ensuite, on remarque

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