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Commentaire composé Le Barbier de Séville, Acte III, Scène 5.

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Par   •  23 Février 2017  •  Commentaire de texte  •  1 631 Mots (7 Pages)  •  11 966 Vues

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Commentaire composé Le Barbier de Séville,

Acte III, Scène 5.

Introduction :

        Cet extrait est tiré de la pièce Le Barbier de Séville ou La Précaution Inutile achevée en 1775, c'est la première œuvre d'une trilogie nommée trilogie de Figaro. En effet elle sera suivie par Le Mariage de Figaro (1778) et de La Mère coupable (1792). L'auteur de ces pièces est l'un des plus célèbres dramaturges français comiques, Beaumarchais.

Le Barbier de Séville raconte l'histoire d'un jeune homme, le Comte Almaviva, amoureux de Rosine, une jeune première retenue captive par son tuteur Bartholo qui souhaite l'épouser. Le Comte, avec l'aide de son valet Figaro, entreprend son évasion.

        Nous allons nous attarder sur la scène 5 de l'acte III, où Rosine déclenche involontairement une altercation entre son tuteur et Figaro, afin de déterminer si Le Barbier de Séville est une comédie construite sur les bases d'une farce.

        Pour ce faire, nous analyserons dans une première partie le comique traditionnel puis dans une seconde partie , nous etudierons le comique virtuose.

Développement :

Iere Partie : Comique traditionnel

        A) Les personnages :

        - Bartholo est le descendant de Pantalone et d'Il dottore de la Comedia dell' arte mais dans cette scène il n'agit pas comme ces deux personnages.

Pantalone est un personnage libidineux or, ici, le tuteur est plutôt représenté comme un homme jaloux, ne voulant pas laisser sa future épouse, l.76-77 « (Bas au comte […]) Ayez les yeux sur eux». Il craint que Rosine ne fasse transmettre une lettre au comte. C'est pourquoi il demande à Alonzo (qui n'est autre que le comte déguisé) de surveiller Figaro et la jeune fille.

Il dottore est un faux savant, il n'a aucune connaissance et est assez peu intelligent. Or dans cette scène, lors de sa querelle avec Figaro, Bartholo fait preuve d'une grande présence d'esprit, l.37-40 « F - […] mettez-vous à ma place. B -  […] je dirais de belles sottises ». Le vieil homme répond immédiatement, ce qui montre qu'il possède un esprit intelligente t vif.

        - Figaro est décrit comme l'héritier de Brighella, le valet rusé de la Comedia dell' arte. Ils ont tous deux le langage facile, pour preuve, le duel verbal entre Figaro et Bartholo (des lignes 11 à 43). Le barbier répond aisément au tuteur, par des pointes identiques à celles lancées par ce-dernier, il a de la répartie.

        - Un passage communs aux comédies est l'affrontement entre le valet et le maître, ici, il occupe presque la moitié de la scène et en est le principal passage. Bartholo et Figaro se lancent des pointes, tous deux jouent sur les mots comme on le remarque aux lignes 20-21 puis 40-41. Ces mêmes lignes nous montre néanmoins que l'humour est plus subtile, Bartholo ne se fait pas facilement tromper contrairement à Géronte des Fourberies de Scapin qui ne se doute pas des supercheries du valet.

        

        B) La mise en scène

        - La division du plateau de cette scène est similaire à celle de l'acte II, scène 2, de Georges Dandin de Molière. Bartholo et Figaro sont au premier plan, ils se querellent pendant, qu'à l'arrière-plan, les deux amants échangent des déclarations passionées. Le vieux tuteur ne s'apercçoit pas que dans son dos, sa «promise» se fait séduire par le comte. Dans la pièce de Molière, Georges Dandin marche devant sa femme et lui parle pendant que l'amant de cette-dernière arrive et lui demande un entretien. Le mari ne voit pas ce qu'il se passe derrière lui.

Dans les deux cas, le futur-mari et le mari se font trompés sans s'en apercevoir.

        

-  Figaro cherche à éloigner Bartholo pour que les deux amants puissent se parler plus librement mais en vain, l.66 « On ne le tirera pas d'ici ! ». Finalement, quand à la fin de la scène, Bartholo sort de la pièce, il demande à Alonzo de surveiller Figaro et Rosine. Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'Alonzo et en réalité le comte Almaviva, qui cherche à épouser la pupille. Ce passage est donc un quiproquo destiné à rire du veillard qui se vient de faire duper.

        Il ya bien une prsénce de comique de farce dans cette scène, car on retrouve un affrontement valet et maître, Figaro descendant d'un personnage de la Comedia dell arte, pupille et le comte arrière-plan et se déclarent leur amour sans que le futur mari le remarque, quiproquo, le maître (Bartholo) finit par se faire duper par Figaro

IIeme Partie : Comique virtuose

        A) Profondeur psychologique :

        - Bartholo ne se réduit pas à un seul trait de caractère, dans les autres scènes étudiés, il est fourbe, ici, il montre son intelligence et sa sagacité, l33-35

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