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Plan De Commentaire Sur Bérénice De Jean Racine Acte 5 Scène 5

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Par   •  3 Mai 2014  •  358 Mots (2 Pages)  •  3 710 Vues

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Introduction

I) Une communication compliquée

A. Une impossibilité de communiquer

B. Une communication trompeuse

C. Une parole porteuse de malheur

II) Une tirade à caractère monologique

A. Une Bérénice accusatrice

B. Une Bérénice distante

C. Une Bérénice au discours élégiaque

III) Une Bérénice tragique

A. Un exil synonyme de mort

B. Un exil forcé

Conclusion

Bérénice est une tragédie classique écrite par Racine en 1670. Titus, après la mort de son père Vespasien, devient empereur et est obligé de choisir entre la gloire ou se marier avec Bérénice.

Nous étudions la tirade de Bérénice dans la scène cinq de l’acte IV dans laquelle Bérénice s’emporte lorsqu’elle apprend la décision de Titus.

Comment Racine fait-il de Bérénice une amoureuse désespérée dans ce passage ?

Nous commencerons par énoncer les reproches de Bérénice envers Titus puis nous poursuivrons en mettant en évidence comment celle-ci exprime sa souffrance.

Pour commencer, Bérénice adresse de nombreux reproches à Titus lorsqu’elle comprendqu’il l’abandonne.

Ainsi, Bérénice lui fait grief de sa cruauté. L’adjectif « cruel » est répété deux fois dans sa tirade, aux vers 1103 et 1112. L’adjectif possède une connotation forte, presqu’animale. Dans les deux cas, l’adjectif de trouve mis en relief par sa position : il est placé à la fin du premier hémistiche.

En outre, dans le vers 1103, la césure est marquée par une ponctuation forte, un point virgule qui crée une rupture dans le rythme de l’alexandrin. Ceci isole et souligne d’autant plus l’adjectif « cruel ». Ce reproche ainsi énoncé, consiste à mettre Titus en difficulté.

Par l‘ensemble de ces procédés, Bérénice cherche à faire ressentir desremords à Titus.

Par ailleurs, une antithèse est placée au vers 1121. Les mots « si longs » opposés aux mots « trop courts » montrent que Bérénice en veut à Titus car elle semble croire qu’il n’est pas triste de son départ.

Enfin, dans cette tirade, l’emploi d’une question rhétorique « songez-vous […] on aime ? » dans les vers 1111 et 1112 souligne la colère importante de Bérénice envers Titus.

D’autre part, plusieurs indices dans la tirade de Bérénice nous montrent à quel point elle souffre terriblement.

Tout d’abord, Bérénice se sent seule à souffrir. On le voit avec l’emploi du pronom personnel « je » comme dans le vers 1104 et des

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