Commentaire Dom Juan, Molière

Le commentaire de texte : DOM JUAN

I-Une scène autour de la comédie du libertinage

A-comique de situation : +DJ entre 2 femmes /+La querelle des femmes /+La comédie de Sganarelle

-cit1:/procédé/ commentaire

-cit2/ procédé/ C.

B-Comique de mot

+des effets de contraste : soutenu/ familier (>social)

+répétition/ reformulations

+lexique péjoratif > querelle des femmes

II- du divertissement à la réflexion en passant par l’émotion

A-La dimension pathétique de certains personnages

+les femmes/+sganarelle

B-réfléchir : +sur la manipulation /+sur les rapports de classe

A) comique de situation

Dans cette scène , Molière dans un premier temps nous présente une scène axée autour de la comédie et du libertinage. Tout d’abord, cette scène est marquée par un comique de situation. En effet, le spectateur est témoin du double-jeu du libertin : en effet il ment aux femmes : « Non, au contraire, c’est elle qui témoignait une envie d’être ma femme, et je lui répondais que j’étais engagé à vous » l 4/5/6. De plus, nous assistons aussi au double-jeu de Sganarelle. En effet, lorsque Dom Juan n’est pas là , Sganarelle exprime ses véritables pensées :«  Mon  maître est un fourbe... » l53 Cependant, lorsque le séducteur arrive, le valet cache le fond de sa pensée : «  Mon maître n’est point l’épouseur du genre humain... »l 54. L’hypocrisie de Sganarelle provoque ainsi le rire.

Ensuite, cette scène provoque le rire grâce à la querelle entre Mathurine et Charlotte : en effet celle-ci se battent pour obtenir l’amour de Sganarelle «  C’est moi que Monsieur a vue la première » l47 et « S’il vous a vue la première, il m’a vue la seconde, et m’a promis de m’épouser »l48/49. A un moment, Mathurine emploie même une métaphore :  «  Holà ! Charlotte, ça n’est pas bien de courir sur le marché des autres. »l44/43

 B) comique de mot

Dans un second temps, on distingue un comique de mot. Celui-ci use notamment du contraste social des personnages. Ainsi , les femmes parle dans un registre familier, voir en patois : « quement donc » l16 mais encore «  vrament » l29. A l’opposé, Dom Juan parle dans un registre très soutenu. En conséquence ,il utilise l’éloquence : « … et voudrait bien que je l’épousasse ;…. »l8/9

En surcroît, la scène nous fait rire par le biais des didascalies. Effectivement, on retrouve une répétition de la didascalie « bas à ». Celle de permet de renforcer le comique de la pièce : elle crée un effet de vas-et-viens.

 De plus, Dom Juan effectue des reformulations au service du comique : « Laissez la faire » l40 puis « Laissez la dire » l42.

Enfin, lors de leur dispute les femmes utilise des injures tel que « que monsieur vous montre votre bec jaune » l45 : cela permet de renforcer le comique de mot .

Deuxièmement , cette scène fait passer le lecteur du divertissement à la réflexion en passant par l’émotion. En effet on observe la dimension pathétique de certains personnages. Ainsi les femmes , Charlotte et Mathurine par leur naïveté et leur attitude semblent complètement infantilisées à travers par exemple les jurons qu’elles envoient

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