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Commentaire Composé du roman Bel-Ami de Guy de Maupassant

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Par   •  1 Octobre 2014  •  706 Mots (3 Pages)  •  5 803 Vues

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Commentaire de texte

Comme l'as dit Guy de Maupassant dans son roman Fort comme la mort : « On finirait par devenir fou, ou par mourir, si on ne pouvait pas pleurer.  »

Un roman publié en 1888 qui est en fin de vie de l’auteur. En effet il contracte la syphilis et son traitement le rend faible, dépressif et le fait sombrer petit à petit dans la paranoïa et la folie. Cet état se fait alors ressentir sur ses écrits et il publie par la suite, des textes au registre fantastique. Mais la mort, est un sujet omniprésent même dans ses récits réalisme. L’extrait qui nous est proposé et tiré du roman Bel-Ami publié en 1884. Ce roman raconte l'ascension d’un jeune homme George Duroy à Paris dans le milieu du journalisme sa réussite est dû en grande partie aux femmes qu’il séduit tous au long de l’histoire. Ce texte que nous allons étudier se situe à la fin de la première partie du livre. Pour sauver son honneur George a provoqué en duel le journaliste Langremont, et c’est la nuit juste avant le combat.

George Duroy est-il vraiment le personnage sûr de lui tel qu’on le connait ou doute-t-il de sa victoire ?

Nous commencerons par analyser le discours d’introspection de Duroy puis nous nous attarderons sur la montée en puissance de la peur dans l’extrait.

George, a provoqué Langremont en duel, il est donc déterminer à se battre. L’auteur utilise alors le champ lexical de la volonté. (Non certes il n’aurait pas peur puisque il était résolu à aller jusqu’au bout, puisqu’il avait cette volonté bien arrêtée de se battre, de ne pas trembler. / Certes il irait sur le terrain puisque il voulait y aller. ) De plus, le but de ce duel est de sauver son honneur c’est la raison qui le motive. (Il songea à sa situation, à sa réputation, à son avenir.)

La première phrase de l’extrait, nous montre que Duroy s’adonne à un discours d’introspection. En effet il est seul dans sa chambre et pourtant c’est du discours direct. (Il dit : « Allons, il faut être crâne. » / « Est-ce que j’aurais peur ? » / « Aurais-je peur ? » / « Peut-on avoir peur malgré soi ? ». )

Il s’interroge, se pose des questions à lui-même. L’auteur le compare à un philosophe, il se questionne sur la peur comme si il l’avait jamais ressenti ce sentiment. Puis l’auteur utilise du discours indirect libre qui traduit les pensées de George.

(Mais s’il tremblait ? Mais s’il perdait connaissance ? Qu’arriverait-il ? ).

Nous pouvons constater que George Duroy malgré sa volonté à se battre, peu à peu doute de lui et s’interroge mais de plus en plus la montée en puissance de la peur va se faire ressentir.

Le registre fantastique s’installe progressivement dans l’extrait. Grace a plusieurs procédés. En effet, on remarque une antithèse (il avait chaud dans ses draps, bien qu’il fît très froid dans sa chambre.) Elle signifie que George transpire, il se sent mal. Puis il y a une gradation dans le vocabulaire des mots utilisés (Et ce doute l’envahit, cette inquiétude, cette épouvante !).

Ensuite la vision de la mort ce précise avec une comparaison

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