Commentaire Composé du roman Bel-ami de Guy de Maupassant

Commentaire composé

Bel ami, partie 2 chapitre 10 : L’excipit

Au XIXème siècle, la littérature française s’inscrit dans une période défini entre 1799 et 1899. Le réalisme et le naturalisme sont les deux mouvements littéraires de cette époque. Le naturalisme décrit les hommes et le monde et le réalisme est un mouvement littéraire qui permet d’écrire des histoires qui paraissent le plus vrai possible. Guy de Maupassant est un auteur né en 1850, il débute sa carrière en tant qu’employer dans les ministres de la Marine et de l’Instruction publique, il va donc écrire ses premières nouvelles. Il va connaître le succès en 1880 et son roman le plus célèbre sera Bel Ami. Dans ce roman, Maupassant a décrit les liens entre le capitalisme, la politique, la presse mais aussi l’influence des femmes privées de vie politique. Bel ami se structure en deux parties, la première est composé de huit chapitres, et la seconde de dix chapitres. L’extrait étudié se trouve au chapitre dix de la seconde partie. Ce texte constitue la fin du roman ou excipit. Tandis que l’incipit donne tous les éléments nécessaires au commencement de l’intrigue, l’excipit lui montre le triomphe de Georges Duroy un personnage sans scrupules. Grâce à son entourage, Bel-Ami a réussi à mener une ascension socialz fulgurante. La fin du roman montre le mariage de Bel-Ami avec Suzanne. Là encore certains éléments montrent l’hypocrisie de Duroy. Quel bilan est fait, dans cet excipit, du parcours de Bel-Ami et marque-t-il nécessairement une fin ? Nous parlerons dans un premier temps du sacre de Bel-Ami, dans un second temps de l’accent sur l’ironie présente tout au long de l’extrait et enfin nous aborderons les caractéristiques de cette fin de roman.

En premier lieu, nous évoquerons le statut de roi de Bel ami.

Tout d’abord, Maupassant utilise une métaphore pour mettre Bel-Ami au centre de l’attention avec l’expression de la ligne 4 : « un roi qu’un peuple venait acclamer », aussi un jeu de mot avec son nom insiste sur son statut de roi. Le point de vue de la narration ici est interne, l’expression des lignes 8 à 12 le montrent : « Soudain il aperçut Mme de Marelle ; et le souvenir de tous les baisers qu'il lui avait donnés, qu'elle lui avait rendus, le souvenir de toutes leurs caresses, de ses gentillesses, du son de sa voix, du goût de ses lèvres, lui fit passer dans le sang le désir brusque de la reprendre. » Il apparaît dans le texte qu’il « balbutiait des mots qui ne signifiaient rien » lignes 5-6, il semble dépassé par la situation, mais aussi très content de pouvoir se montrer à son avantage, au milieu de la foule, ce passage reflète encore une fois l’ambiguïté du personnage. Duroy est fidèle à lui-même, il est obsédé par sa propre personne et ne pense qu’aux apparences, il ne se soucie de rien d’autre. Duroy donne l’image d’un homme triomphant tel un roi : « avance s’un pas calme », « lentement », « la tête haute », « avec lenteur » ces expressions des lignes 33 et 34 nous montre que sa démarche est majestueuse. Il se considère comme un roi. De plus le rythme de la phrase est marqué par des juxtapositions et des appositions afin de marqué l’événement.

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