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Comique et divertissement

Dissertation : Comique et divertissement. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Avril 2013  •  Dissertation  •  929 Mots (4 Pages)  •  687 Vues

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Le comique et le divertissement sont présents dans de nombreux milieu au XVIII eme siècle comme au XXI grâce à la littérature, le théâtre ou au cinéma. Le poète latin Horace a par la suite affirmé : « Castigat ridendo mores », c'est-à-dire « elle (la comédie) corrige les mœurs par le rire ». Est-ce vraiment possible ? Une comédie n’a-t-elle pas été écrite dans le seul but de faire rire, sans avoir de sens caché ? Ou est-ce le poète latin qui a raison, peut-elle changer notre perception du monde, nous mettre en garde, rien qu’avec l’humour ?

Il est sans doute possible que la comédie ne cherche qu’à faire rire et divertir le spectateur, sans autre but. Les personnages qu’elle représente sont le plus souvent caricaturés. Par exemple, dans L’avare de Molière, l’auteur présente Harpagon sous toutes les faces. Il le place dans les circonstances les plus importantes de sa vie : au moment où il marie sa fille et son fils, et où il veut se marier lui-même. L’avare parait querellant et fouillant un valet qu’il congédie. Il tremble ensuite pour son trésor, et craint que ses enfants ne l’aient entendu, et ne croient qu’il a de l’argent de caché. Il veut marier son fils à une veuve riche, sa fille à un homme âgé qui l’épouse sans dot ; et il sort enfin son trésor. Il le présente ensuite comme un usurier prêtant à un intérêt énorme. Le caractère de l’avare est donc tourné au ridicule. Une telle personnalité exister vraiment, et il ne sert à rien de dénoncer ou de mettre en garde contre ce qui n’existe pas. Ce personnage n’est donc là que pour faire rire. De plus, ce qui caractérise le comique c’est la farce, le quiproquo, le comique de gestes…Par exemple, dans les Fourberies de Scapin, l’utilisation d’un bâton pour frapper quelqu’un relève du comique de gestes, de la farce grossière qui faisait sourire à l’époque des spectateurs peu cultivés. Le quiproquo provoque aussi le rire dans L’école des femmes, avec Horace qui ne connaît pas là véritable identité d’Arnolphe et lui confie toute sa vie amoureuse comme le prouve le vers suivant : « J’ai d’amour en ces lieux eu une certaines aventures, et l’amitié m’oblige à vous en faire part » (Acte I, scène 4). Le comique de geste est également très présent comme on peut le voir dans l’acte II, scène 5, quand Agnès et Horace font plusieurs révérences à la suite : « Et lui d’une troisième aussitôt repartant ». Tout cela nous montre bien que ces œuvres sont comiques, et ont pour but principal le divertissement.

Malgré le but principal de la comédie qui est de faire rire, dans la plupart des cas, elle sert aussi à dénoncer des faits sociaux graves. Prenons l’exemple du Malade imaginaire de Molière, où Molière joue à la perfection des effets comiques du pédantisme du médical, dont il brocarde le jargon et fustige les méthodes au point de les séduire aux boniments du sectarisme. Mais c’est surtout de la peur infantile d’Argan, obnubilé par l’ombre de la mort, que nait véritablement le rire. Car Argan est aussi buté et archaïque que ka médecine qui lui sert de rempart personnel, d’alibi aussi, face à cette mort qu’il craint au point de pactiser avec elle temporairement par l’hypocondrie. Le Malade imaginaire, où Argan fait volte-face, rappelle à l’Homme sa vérité d’Homme et le danger du jeu des masques

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