Scarron, Le Roman Comique
Note de Recherches : Scarron, Le Roman Comique. Recherche parmi 286 000+ dissertationsPar petitchienboiteu • 13 Novembre 2012 • 1 225 Mots (5 Pages) • 1 279 Vues
SCARRON ; Le roman Comique
L'Auteur
→ 1613 : Père conseiller au Parlement de Paris, mère qui meurt alors qu'il a 3 ans;
→ 1617 : remariage de son père ; marâtre qui mène la vie dure aux 3 enfants, son père et elle ont 4 autres enfants.
→ 1623 : études à Paris ?
→ 1629 : Début de carrière ecclésiastique, tout en fréquentant poètes et mondains (le futur Cardinal de Retz, Saint-Amant, Tristan L’Hermite...)
→ 1633 : 8 ans au Mans comme “domestique” de l’évêque, qu’il suit dans un voyage à Rome. Découvre la vie de province.
→ 1638 : Carnaval, ou il s'enduira de miel et de duvets pour se faire un déguisement. Poursuivit, il se cache dans une rivière glacée et attend la nuit tombée : premières atteintes de rhumatismes paralysants, qui lui feront écrire plus tard: “Je ne ressemble pas mal à un Z.”
→ 1640 Retour à Paris en 1640, premiers Vers burlesques publiés en 1643; Le Virgile travesti le rend vraiment célèbre en 1648 (mais il aura toujours des difficultés financières.)
→ 1651 participe à la Fronde (la 1ère Mazarinade lui est attribuée) et publication de la 1ère partie du Roman comique.
→ 1652 épouse Françoise d’Aubigné, petite-fille du poète et future Madame de Maintenon. Il la sauve ainsi de la misère et du couvent.
→ 1654 Scudéry, Ménage, Ninon de Lenclos, Madame de Sévigné fréquentent le couple.
→ 1657 Parution de la 2ème partie du Roman comique.
→ 1660 meurt en laissant le Roman comique inachevé. Laisse aussi une œuvre théâtrale importante (Jodelet ou le maître-valet, Dom Japhet d’Arménie...)
L'Oeuvre
1. Composition du Roman Comique :
=> Deux Dédicaces :
Au Coadjuteur
Note : Jean-François Paul de Gondi ; Cardinal de Retz (1613-1679) auteur des fameux Mémoires (publication posthume en 1717). Scarron était alors Coadjuteur de Jean-François Gondi depuis 43, auquel il succédera en 54. Ils se sont rencontrés en 30 chez Marion de l'Orme ; puis pendant la Fronde, il fut de nouveau en rapports avec lui. Retz, farouche anti-Mazarin, lui rendit souvent visite et l'incita a publier sa Mazardinade, vigoureuse diatribe inspirée par la rancune. Retz figurait au nombre de ceux qui écoutèrent Scarron « essayer » Le Roman Comique.
Au Lecteur
« scandalisé des fautes d'impressions qui sont dans mon livre »
→ Scarron se presse et ne relis pas son texte ou « survole » ce qu'il y a à corriger. Il dit : « Voilà, Lecteur bénévole ou Malévole, tout ce que j'ai à te dire ; si mon livre te plaît assez pour te faire souhaiter de le voir plus correct, achètes-en assez pour le faire imprimer une seconde fois, et je te promets que tu le verras revu, augmenté et corrigé ».
=> Première Partie composée de 23 Chapitres
=> Deuxième partie composée de 20 Chapitres
2. L'arrivée des comédiens au Mans
L'argument de l'histoire est simple : une troupe de comédiens, qui rêve de jouer fièrement la tragédie, se trouve prise dans des accidents sordides. Le roman est donc doublement comique : divertissant, il a aussi rapport à la comédie, ce qui lui permet d'être à la fois irrespectueux, réaliste et novateur : le mot roman était jusqu'alors réservé au monde merveilleux et épique, à l'opposé des histoires clairement parodiques par rapport à cet univers du « grand roman ». Destin et Mlle de l'Étoile, les deux jeunes premiers, devenus acteurs pour échapper à de dangereux poursuivants de convention, vont être plongés dans un univers médiocre et bas : celui de l'avocat Ragotin, nabot ridicule et prétentieux, du lieutenant La Rapinière, du baron de Sigognac, tyran du Périgord,
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