Chapitre XVI, Stendhal, Le Rouge et le Noir

Chapitre XVI : proposition de plan

Premier mouvement : les intermittences du cœur de « en peu de jours » à « jamais elle ne s’en fut doutée »

1. Dans ce mouvement, les amants se livrent totalement à leurs sentiments dans un élan lyrique, il s’agit de l’observer chez Julien (a). Tout est donc basé sur le champ lexical des sentiments : « ardeur », « éperdument amoureux », « passion à son comble », etc.

Il convient de noter l’usage de l’adverbe de manière « éperdument » qui renvoie au Romantisme avec cette exaltation des sentiments. Julien en oublie ses plans et « le rôle qu’il a à jouer ».

b- Du côté de Louise, c’est la « passion » qu’il inspire, ce qui démontre s’il en était besoin le rapport déséquilibré de leur relation. La jalousie n’est jamais loin chez elle et qui va avec ses élans du cœur, celle-ci se retrouve dans le substantif « rivale » et dans le fait que Julien soit obligé de jurer. Elle est alors aux anges et s’abandonne à sa « passion », l’on comprend ainsi qu’elle perd toute rationalité. Pour la première, elle semble heureuse et comblée. Du moins pour un temps.

Second mouvement : L’ambition chevillée au corps et au cœur.

1. L’objectif à ne pas perdre de vue.

En effet Julien moins sensible que L, ce qui fait dire au narrateur qu’il est « éloigné » voire même accentué par l’adverbe « fort ». Mais l’aveu est cinglant puisque l »amour » est égal à l »ambition » pour lui. Dès lors l’élan lyrique du mouvement précédent est balayé par cette assertion relayée par la « joie de posséder » Julien joue alors sur la corde sensible comme son enfance malheureuse et le mépris dont il a été victime dans une symétrie introduite par l’adverbe « si ». Puis la tension redescend et  tout n’est que « charmes » et « adoration ». Il semble que cet amour ne repose que l’ambition de l’un qu’il confond avec de l’amour et les frémissements de l’autre.

1. Confusion entre amour et ambition.

Julien semble se noyer dans cette société qu’il envie et veut intégrer. Avec Mme de Rênal, il s’en approche. Il valse parmi les codes de cette société entre les « chapeaux », « robes », « parfum », « bijoux », « chiffons », … Etourdi par cette abondance et cette richesse où des « heures entières », il contemple tout ce qui nourrit son ambition. Il en arrive même au « mariage » avec sa « corbeille de noces ». Les deux amants rêvent en parallèle mais pas pour les mêmes raisons. Louise imagine la « vie ravissante » qu’elle pourrait avoir et Julien les avantages de vie partagée.

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