Cg dev 4
TD : Cg dev 4. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Bhuvnesh Rangloll • 3 Octobre 2018 • TD • 2 809 Mots (12 Pages) • 496 Vues
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Le premier document est un article argumentatif d’Alexandre D., Publié en octobre 2009 sur un blog intitulé « della identità alimentari ». L’auteur y conteste la façon dont l’identité alimentaire nationale est construite. Il s’appuie sur l’exemple de la Belgique, les moyens utilisés et les acteurs engagés.
Le cas de la Belgique montre que l’identité alimentaire d’un pays existe bien. Elle est le fruit de plusieurs protagonistes qui n’hésitent pas à mettre en avant les spécificités de leur cuisine en la comparant à celle des autres nations. Mais il faut aussi prendre en compte les enjeux économiques et commerciaux ainsi que l’importance de la dimension historique. Construire son identité alimentaire c’est avant tout se différencier en vantant ses atouts culinaires. Cependant cela peut parfois s’avérer ardu ! Si les plats du « terroir » ou les recettes transmises de génération en génération peuvent affirmer leur particularité, on se doute bien que les aliments passent les frontières. La Belgique, pour démarquer sa cuisine, a soit ajouté un adjectif à ses produits, soit rajoutée un ingrédient à ses recettes. Les écrivains, les cuisiniers, les consommateurs et les commerçants sont les acteurs responsables de l’identité culinaire d’un pays. Inspirée de « la haute cuisine française » qui a voulu satisfaire sa clientèle aisée et la distinguer des autres classes sociales, la Belgique a souhaité que sa nourriture fasse partie de son patrimoine. Les cuisiniers créent donc des recettes des diverses régions belges. Les étrangers et voyageurs jouent un rôle important dans l’identité alimentaire du pays. Les écrivains, en décrivant les mets nationaux contribuent eux aussi à cette identité. Sans oublier le commercial qui invente des traditions dans le but de vendre.
Le second document intitule « Les arts » culinaire : patrimoine culturel de la France » est un extrait explicatif d’un rapport d’information sénatorial, publie en juillet 2008 par Catherine Dumas. Dans un premier temps, ce document évoque la diversité et la qualité de la cuisine française en y détaillant ses produits, son savoir-faire, une deuxième partie, l’auteur relate l’importance de la cuisine sur l’économie, le tourisme et l’image de la France à l’étranger. Patrimoine culinaire français est caractérisé par la multitude de ses produits. Grâce à sa situation géographique, ses divers climats et sa production très éclectiques (fromages, vins, pains…). La combinaison de l’homme et de la nature explique un tel patrimoine culinaire français. Lorsqu’on parle de « terroir », on évoque d’abord la qualité des étendues des terres. Cependant, il faut aussi promouvoir le savoir-faire, les pratiques et les traditions des ancêtres. Afin de protéger l’authenticité de ses produits, la France est le seul pays à avoir créé le principe AOC (« Appellation d’Origine Contrôlée »). Cette appellation détermine un produit selon son origine géographique ou selon son mode de fabrication. Il y a donc bien un lien entre les recettes et leur lieu (ex : la tomme à la Savoie). Chaque région a ses richesses.
Le document 3 est une chronique explicative, intitulée « Quand un maire italien traque la cuisine ethnique » d’Eve Mongin, parue sur le blog de Libération.fr en février 2009. L’auteur évoque et dénonce avec humour l’égo démesuré des Italiens qui estiment que seule leur cuisine est bonne. Elle s’appuie sur l’anecdote de l’interdiction du maire de Lucca de toute « cuisine ethnique ». Depuis un moment l’Italie connaît une recrudescence des plaintes de… « Cuisine ethnique ». Les Italiens n’hésitent pas à signaler les odeurs émanant des cuisines de leurs voisins non européens. Ils pensent posséder la meilleure cuisine du monde du fait de sa diversité ; et de ce fait est justifié ! Ceci explique leur désintérêt pour la cuisine étrangère et leur dégoût pour celle de la France. En Italie, les restaurants français sont rares car les Italiens estiment que la nourriture française est trop « grasse », trop « transformée » et trop « saucée » et ils n’ont pas tout à fait tort. Cependant, les Français, non rancuniers des sommes astronomiques dans les restaurants italiens. L’Italie est donc hostile à la cuisine étrangère. Le maire de Lucca à interdit toute « cuisine ethnique » au sein de sa ville. Pour pouvoir ouvrir un restaurant non italien à Lucca, il faut que la carte des menus intègre au moins une spécialité italienne ou que les repas soient préparés avec les produits de la région. L’objectif étant de conserver « le patrimoine culturel local »
Le document 4 intitulé « terroirs en périls » est composé de deux aquarelles explicative, réalisées par Yves Lasserre en mai 2010. Le peintre s’inquiète de la contrefaçon qui couche les terroirs français. Les deux aquarelles ont l’air fortement liées l’une à l’autre. Sur la première aquarelle on voit une vache française se faire lécher par une vache chinoise (drapeau et chapeau chinois bridés) qui porte une cocarde tricolore du label « charolaise premier prix ». Sur la deuxième aquarelle, la vache a été tuée et se retrouve dans le hamburger d’un consommateur français doté d’un béret sur lequel est inscrit « AOC ». Ce consommateur semble vraiment désemparé par ce qu’il tient dans sa main.
Chaque pays a son identité propre constitué de symboles, de caractéristiques communes…. L’alimentation fait aussi partie prenante de l’identité d’une nation Pour créer son identité culinaire la rencontre avec les cultures étrangère est indispensable. Il faut absolument faire connaître da cuisine. Certains pays sont « fournis ». C’est le cas de l’Italie. Cependant, comme l’indique Eve Mongin, les Italiens refusent les cuisines étrangères. Doté d’un égo phénoménal ils estiment que leur cuisine est la meilleure… D’autres pays moins « fournis » en spécialité, recettes… ont trouvé la parade. Alexandre D. évoque le cas de la Belgique. Afin de créer leur identité culinaire les Belges ont soit ajouté un ingrédient à une recette (exemple : la bière au bœuf bourguignon pour en faire une carbonnade) ou soit ajouté un adjectif à une recette (exemple : Liégeoises aux gaufres). L’identité alimentaire nationale se crée aussi grâce à des intervenants. Alexandre D. souligne le rôle essentiel de ces protagonistes. Les restaurateurs ont inventé des plats, des recettes pour permettre cette identité. L’étranger joue aussi un rôle important. Comme il souhaite découvrir les spécialités culinaires d’un pays, on lui sert les produits typiques du pays. Les rédacteurs de guide restaurants, eux font connaître la cuisine d’un pays. Enfin le commercial crée des traditions pour faire vendre. Les produits sont aussi responsables de l’identité d’une nation. Catherine Dumas évoque le cas de la France. Son patrimoine gastronomique est caractérisé par la multitude de ses produits. Grâce à sa situation géographique, ses climats et sa géologie, la France est prédisposée à des produits très éclectiques. Sa cuisine a une notoriété mondiale. Yves Lasserre tire toutefois un signal d’alarme. Le patrimoine culinaire français est menacé. La vache charolaise et le label A.O.C sont concurrencés par les pays étrangers et notamment par la Chine. La qualité des produits français est donc en danger. L’identité culinaire d’un pays est aussi caractérisée par des stéréotypes. Selon Catherine Dumas, la gastronomie française est reconnu pour ses vins, ses fromages, son pain et ses produits maraîchers. Les restaurateurs étrangers viennent même s’approvisionner à Rungis, le plus grand marché de produits frais. Yves Lasserre a représenté sur ses aquarelles le label A.O.C et la vache charolaise. Alexandre D. constate que dans n’importe quel pays, ses habitants connaissent bien les spécialités des pays étrangers mais ont du mal à citer celles de leur propre pays. Avoir une identité culinaire est une reconnaissance non négligeable pour un pays. Elle engendre bien évidemment des conséquences.
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